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Au premier jour de sa réouverture Club-des-Pins submergé par les estivants !

La nouvelle de l’ouverture de la plage de Club-des-Pins dans la banlieue ouest d’Alger au grand public a vite fait le tour. Hier samedi, la tant convoitée station balnéaire a drainé des centaines d’estivants et de nombreux curieux. Ils sont tous venus «inaugurer» les lieux, longtemps fermés à la population. Seuls les journalistes ne semblaient pas y être les bienvenus. Une autorisation délivrée par le directeur de la Résidence d’État du Sahel leur a été exigée !
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La plage de la Résidence d’État du Sahel-Club-des-Pins, dans la commune de Staouéli, à l’ouest de la capitale, est enfin ouverte aux estivants. Plus besoin de disposer d’un laissez-passer pour y accéder. Désormais, tout le monde peut se rendre dans cette station balnéaire, sans aucune restriction. La levée de l’interdiction d’accès à la plage «privée» de Club-des-Pins fait suite à la décision du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, le 15 août dernier, date d’entrée en vigueur de la troisième phase de déconfinement graduel. Interdite d’accès depuis une trentaine d’années à la population, la Résidence d’État du Sahel suscite aujourd’hui la curiosité de plus d’un. Tôt ce samedi matin, les lieux étaient pris d’assaut par des centaines d’estivants. En témoigne, dès la sortie de la route nationale Aïn Bénian-Staouéli, la densité des véhicules sur le branchement menant vers la résidence. Idem pour la trémie qui relie directement la bretelle de l’autoroute de Ben Aknoun à Club-des-Pins. Elle était carrément bouchée. Même le court cortège officiel qui arrivait de la résidence peinait à se frayer un chemin dans la trémie pour gagner l’autoroute. Les véhicules avancent lentement, pare-chocs contre pare-chocs sur le long du tronçon de la trémie jusqu’au premier barrage de contrôle de la Gendarmerie nationale. Sur une distance d’un peu plus de 500 mètres, il a fallu près d’une demi-heure pour la parcourir. Ceci pour le premier poste de contrôle. Il y a un second barrage où il faut encore montrer patte blanche pour le franchir.
Malgré la joie des estivants de rejoindre, enfin, la plage de la Résidence du Sahel, la longue file des voitures fait perdre patience à plus d’un. Certains finissent par faire demi-tour et s’en aller. Les plus patients et les plus tenaces à piquer une tête dans l’eau de cette plage poursuivent leur attente.
Manque de pot pour les malchanceux, au troisième barrage, ils ont été sommés de rebrousser chemin car le parking était saturé. Il est pourtant à peine dix heures du matin et le parking de la résidence, d’une capacité de 850 véhicules, affichait déjà complet.
Seuls les piétons qui arrivaient par petits groupes sont autorisés à y accéder. Munies de parasols et de glacières, des familles entières arrivent à pied. Des groupes de jeunes sont aussi de la partie. Tout le monde presse le pas. Les enfants, eux aussi, courent au rythme de leurs petites jambes. Ils ont tous hâte d’atteindre la fameuse plage de Club-des-Pins. Malgré le soleil de plomb qui tape, ces estivants n’ont pas hésité à dévaler les quelques kilomètres qui séparent la ville de Staouéli de la Résidence du Sahel.

Les journalistes indésirables !
Les journalistes, par contre, sont déclarés persona non grata. L’accès à la station balnéaire de Club-des-Pins leur est refusé. Pourtant, eux aussi ont le droit de bénéficier des mêmes avantages. Orientés vers le poste de la gendarmerie à l’entrée principale de la résidence, une autorisation leur est exigée. Après un court coup de fil, l’un des gendarmes à la réception lance : «Il vous faut une autorisation du directeur de la résidence pour entrer.»
Mais de quelle autorisation s’agit-il et comment procéder pour l’obtenir ? «Il suffit que le directeur de votre journal appelle le directeur de la résidence. Votre nom sera ensuite signalé à la réception et nous vous laisserons passer», explique le gendarme.
Les anciennes pratiques ont toujours cours. Malgré le changement opéré à la tête de cette Résidence d’État, il semble que le successeur de Melzi, ancien directeur de la Résidence d’État du Sahel, emploie les mêmes procédés pour décider qui a droit d’accès à la station balnéaire de Club-des-Pins et qui n’en a pas.
Ry. N.

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