La pandémie de Covid-19 a eu un impact non négligeable sur
le monde du travail, et plus spécifiquement sur la gestion des
ressources humaines. Entreprises et dirigeants sont confrontés à cette
complexité croissante et doivent envisager l’arrivée de crises.
Ainsi, «Le management des ressources humaines en pandémie, les voies de la résilience » était le thème d’un colloque international tenu à Alger les 15 et 16 décembre et organisé par la fondation allemande Konrad Adenauer, en collaboration avec l’Association algérienne des ressources humaines (ALGRH).
Selon les organisateurs, cette rencontre s’est déroulée selon deux modes : présentiel et en télé-présentiel (interventions par visioconférence). Des experts nationaux et étrangers se sont alternés pour explorer les difficultés rencontrées par les différentes entreprises ainsi que les questions de management des ressources humaines dans une situation de pandémie très particulière qui a impacté négativement la fonction managériale.
«La gestion des ressources humaines subit des conséquences politiques, sociétales et économiques indéniables. Nous parlons ainsi de résilience, le début d’un changement de paradigme certain !», avait précisé le président de l’ALGRH.
Ce dernier, avec les représentants de la fondation allemande, a choisi dans le traitement de la problématique, une approche qui s’est organisée autour de certaines préoccupations telles que : la déstructuration de l’espace et du cadre traditionnel du management, les espaces ouverts à l’action normative des pouvoirs publics et des organisations, la place du résidentiel, des solutions hybrides et de la digitalisation, les nouvelles pratiques managériales et les enjeux socioéconomiques et psychologiques d’un changement de paradigme.
Lors de son intervention, M. Jacques Igalens, professeur émérite de l’université de Toulouse Capitole, président de l’Institut international de l’audit social a souligné que «la GRH doit s’adapter aux nouvelles exigences environnementales qui s’imposent désormais à toutes les fonctions, finance verte, achats responsables, marketing responsable, etc. Certains DRH y voient une contrainte supplémentaire dans l’exercice d’une profession qui n’en manque pas. D’autres, au contraire, considèrent qu’il s’agit d’une opportunité dans la mesure où toutes les enquêtes démontrent que la GRH verte correspond également à une forte attente des salariés, et que dans de nombreux pays, près des deux tiers déclarent être prêts à s’engager davantage pour les employeurs qui la mettent en œuvre».
M. Layadi Ouznadji, docteur en économie, manager principal de l’Ifact et vice-président de l’ALGRH, s’est exprimé sur « L’expérience de gestion d’un centre de formation en période de crise».
Selon lui, les instituts de formation subissent, tout au long de la crise, plus que de nombreuses autres activités, une baisse notable de leur fréquentation sinon une désaffection évidente qui perturbe leur fonctionnement et réduit les recettes lorsque le niveau de charge reste le même.
Ilhem Tir
Ainsi, «Le management des ressources humaines en pandémie, les voies de la résilience » était le thème d’un colloque international tenu à Alger les 15 et 16 décembre et organisé par la fondation allemande Konrad Adenauer, en collaboration avec l’Association algérienne des ressources humaines (ALGRH).
Selon les organisateurs, cette rencontre s’est déroulée selon deux modes : présentiel et en télé-présentiel (interventions par visioconférence). Des experts nationaux et étrangers se sont alternés pour explorer les difficultés rencontrées par les différentes entreprises ainsi que les questions de management des ressources humaines dans une situation de pandémie très particulière qui a impacté négativement la fonction managériale.
«La gestion des ressources humaines subit des conséquences politiques, sociétales et économiques indéniables. Nous parlons ainsi de résilience, le début d’un changement de paradigme certain !», avait précisé le président de l’ALGRH.
Ce dernier, avec les représentants de la fondation allemande, a choisi dans le traitement de la problématique, une approche qui s’est organisée autour de certaines préoccupations telles que : la déstructuration de l’espace et du cadre traditionnel du management, les espaces ouverts à l’action normative des pouvoirs publics et des organisations, la place du résidentiel, des solutions hybrides et de la digitalisation, les nouvelles pratiques managériales et les enjeux socioéconomiques et psychologiques d’un changement de paradigme.
Lors de son intervention, M. Jacques Igalens, professeur émérite de l’université de Toulouse Capitole, président de l’Institut international de l’audit social a souligné que «la GRH doit s’adapter aux nouvelles exigences environnementales qui s’imposent désormais à toutes les fonctions, finance verte, achats responsables, marketing responsable, etc. Certains DRH y voient une contrainte supplémentaire dans l’exercice d’une profession qui n’en manque pas. D’autres, au contraire, considèrent qu’il s’agit d’une opportunité dans la mesure où toutes les enquêtes démontrent que la GRH verte correspond également à une forte attente des salariés, et que dans de nombreux pays, près des deux tiers déclarent être prêts à s’engager davantage pour les employeurs qui la mettent en œuvre».
M. Layadi Ouznadji, docteur en économie, manager principal de l’Ifact et vice-président de l’ALGRH, s’est exprimé sur « L’expérience de gestion d’un centre de formation en période de crise».
Selon lui, les instituts de formation subissent, tout au long de la crise, plus que de nombreuses autres activités, une baisse notable de leur fréquentation sinon une désaffection évidente qui perturbe leur fonctionnement et réduit les recettes lorsque le niveau de charge reste le même.
Ilhem Tir
