Le ministère de la Santé donne, aujourd'hui, le coup d’envoi de la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière. L’Algérie a acquis, comme chaque année, deux millions de doses de vaccins. Les professionnels de la santé rappellent qu’il n’existe aucune contradiction à recevoir le vaccin antigrippale et celui contre le Covid.
Avec un peu de retard, le vaccin antigrippal est enfin disponible. Le ministère de la Santé lance, aujourd’hui, la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière.
Le département de Benbouzid va d’ailleurs animer, ce matin, une conférence de presse pour annoncer le lancement officiel de cette campagne. L’Institut Pasteur d’Algérie a annoncé l'acquisition de deux millions de doses de vaccins qui vont être distribuées auprès des établissements de santé et les pharmacies d’officine.
La Direction générale de la prévention au ministère de la Santé rappelle que les personnes âgées, les malades chroniques et les femmes enceintes sont les catégories les plus concernées. Chez ces personnes, la grippe est souvent plus sévère et responsable de complications graves, avertissent les spécialistes.
La grippe peut être aussi à l'origine de troubles respiratoires ou cardiaques chez les personnes à risque. Les vaccins et la vaccination se font soit au niveau des établissements de santé soit au niveau des officines où l’on peut l’acquérir à une moyenne de 500 dinars la dose. Il faut, toutefois, compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l'organisme est protégé contre la grippe.
Cependant, selon les spécialistes, pour mieux se prémunir contre le virus de la grippe, la vaccination doit être complétée par l’adoption de gestes barrières comme celles appliquées contre la propagation du Covid-19, à savoir l’hygiène des mains, le port du masque et le respect de la distanciation physique. D’autant que cette année, la saison grippale intervient avec l’arrivée d’une quatrième vague du Covid en Algérie.
Selon des spécialistes, la grippe saisonnière risque d’être plus virulente cette année. Ils expliquent cette situation par le fait que notre système immunitaire n’a pas été exposé au virus de la grippe l’année dernière, en raison de la fermeture des frontières.
S. A.
