Placeholder

Rubrique Actualités

PÉTROLE Coup de froid sur les prix

Les cours du pétrole enregistrent une baisse. La guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine en est à l’origine. Les spéculations sur la probabilité d’une hausse des quotas de certains pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires semblent également influencer cette tendance à la baisse des cours du pétrole.
Le Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, a mis, vendredi dernier, ses menaces à exécution. Il a ainsi annoncé qu’il imposait de nouveaux droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars d'importations chinoises.
Pékin riposte pour sa part. Le ministre du Commerce chinois annonce justement que des droits de douane «identiques» seront imposés aux Etats-Unis.
Cette escalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin n’a pas été sans conséquence sur le marché de l’énergie. Elle a une nouvelle fois lesté les cours du pétrole qui ont nettement reculé vendredi dernier.
Les agences de presse ont rapporté que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 73,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,50 dollars par rapport à la clôture de jeudi, cité par l’APS.
«Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour le contrat de juillet a abandonné 1,83 dollar à 65,06 dollars», précise-t-on.
Selon la même source, «les courtiers craignent des effets négatifs sur la demande mondiale de brut».
Autre facteur de baisse des cours du pétrole : l'annonce probable d'une augmentation de la production de l'Opep et de ses dix partenaires. La Russie a affirmé, jeudi dernier, qu'une hausse marquée de la production serait sur la table lors de la réunion de l'Opep et de ses partenaires prévue les 22 et 23 juin prochains à Vienne.
Dans le but de faire remonter les prix, ces Etats sont engagés depuis début 2017 jusqu'à la fin de l'année dans le cadre de l'accord Opep/non-Opep à limiter leurs quotas de production.
L'Arabie Saoudite et la Russie ont récemment fait part de leur souhait de desserrer un peu l'étau de cet accord, alors que d'autres pays comme l'Iran et le Venezuela, pas en mesure d'augmenter leur production, s'opposent déjà à une hausse des quotas.
Si le cours du pétrole coté à Londres, référence mondiale du brut, a enregistré une baisse, le pétrole coté à New York a, par contre, été un peu plus épargné à cause du recul d'une ampleur inattendue des stocks américains de brut, dévoilé mercredi dernier, dans un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Synthèse R. N.
Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Intempéries Quatre personnes secourues à Tizi-Ouzou

  2. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  3. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  4. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  5. KFC Algérie ferme deux jours après son ouverture

  6. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

Placeholder