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Transsaharienne Alger-Lagos Création d’une instance de gestion

L’enveloppe consacrée par l’Algérie à la Transsaharienne est estimée à 300 milliards de dinars. L’ouvrage continental traversant six pays (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Nigeria et  Tchad), une fois achevé, se veut « un facteur de complémentarité économique et d’intégration continentale », ont souligné les ministres des pays membres du comité de liaison du projet.
Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - Une instance chargée de la gestion de la route transsaharienne a été créée, hier, lors de la 71e réunion du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), tenue par visioconférence, et qui a regroupé des ministres des pays membres et les représentants des institutions internationales de financement.
La décision de création de cette instance, au niveau du ministère algérien du Commerce, a été approuvée suite à une proposition faite par les membres du CLRT et des ministères des Affaires étrangères, des Finances, du Commerce, des Travaux publics et des Transports, «en vue de gérer cet ouvrage qui se veut un facteur de «complémentarité économique» entre les différents pays», a souligné Kamel Nasri, ministre des Travaux publics et des Transports.
Ceci, a-t-il indiqué,  «par  le développement du commerce, la relance de l'investissement», comme cela a été souligné par l’accord de création de la Zone continentale de libre-échange, le 21 mars 2018. 
Le ministre a affirmé, en outre, que le projet est presque finalisé, le taux d’avancement des travaux est d’environ 90%. Il ne reste, selon lui, qu’un dernier tronçon de près de 1 000 km, « dont une première tranche de 507 km est achevée, tandis que l’étude est en cours pour la réalisation de la seconde tranche de 260 km de long ». La route Alger-Lagos revêt une extrême importance, d’autant plus qu’elle permet d’atteindre les principaux ports de la Méditerranée et de renforcer le commerce Afrique-Europe.
Nasri a fait savoir que la route Alger-Lagos est d’une extrême importance, et qu’elle sera raccordée directement à l’autoroute Est-Ouest via la pénétrante du port Djen-Djen (Jijel), sur une distance de 110 km. Dans le même ordre d’idées, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a mis en exergue «la valeur commerciale du projet sur lequel mise l'Algérie pour conquérir des marchés».
Rappelant la position stratégique de l’Algérie, porte de l’Afrique, avec l’entrée en vigueur de la Zlec, le ministre Rezig dira : «La route transsaharienne sera un axe principal pour le développement du commerce hors hydrocarbures et des activités économiques entre le nord et l'ouest de l'Afrique, en ce sens qu'elle contribuera à la réduction des coûts de transport et la captation des investissements étrangers.» De son côté, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a insisté sur l'importance de la création d'un couloir économique entre les pays membres du projet qui, selon lui, sera «un outil d'intégration régionale et un facteur de développement du commerce interafricain». D’ailleurs, à cet effet, il rappellera une étude élaborée en 2009 portant sur les possibilités d'échanges commerciaux entre les pays membres. Le taux d'avancement du projet de la route transsaharienne est actuellement à 90%, soit 9 000 km sur un total de 9 900 km.
A. K.

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