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LE RAMADHAN INTERVIENT CETTE ANNÉE EN PLEINE CRISE SANITAIRE Débats sur le jeûne et la prière des tarawih

Ramadhan pointe le nez et, d’ores et déjà, le débat autour de l’opportunité d’observer le jeûne et de renouer avec les prières collectives, notamment les tarawih, est lancé, le mois sacré pour les musulmans intervenant cette année en pleine pandémie du terrible coronavirus.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - L’observation du carême ou non en cette période de crise sanitaire des suites de la pandémie de coronavirus, tout comme d’ailleurs les prières collectives dépendent des développements de la situation sanitaire dans le pays. C’est ce que soutient, en tout cas, le président de la Coordination nationale des imams. Pour Zoheir Hadjimi, tout est lié à la santé du citoyen en ce qui concerne l’observation du jeûne à l’occasion du mois de Ramadhan qui frappe à nos portes et qui intervient cette année en pleine épidémie de coronavirus. Et de se fier aux spécialistes en la matière, soulignant qu’il y a ceux qui estiment que le jeûne impacte la santé de la personne qui l’observe, au moment où d’autres soutiennent qu’il consolide, renforce et renouvelle son système immunitaire.
Concernant les prières collectives, notamment celles des tarawih, le président de cette entité syndicale affiliée à l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) estime que toute discussion à ce sujet est prématurée puisque, selon lui, nous ne savons rien de ce qui sera décidé au-delà du 19 avril prochain. Tout est lié aux développements de la situation sanitaire du pays, soit que la pandémie de coronavirus poursuivra sa propagation ou qu’elle sera contenue.
Hadjimi, qui affirme «ne pas engager de bras de fer de quelque nature qu’il soit» avec le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs concernant les mesures prises pour contenir la pandémie de coronavirus, fermeture des lieux de culte, notamment, estime que «l’essentiel est dans le sauvetage des vies humaines et de dépasser cette terrible crise sanitaire». Il faut rappeler que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a dû recourir à la suspension de la prière hebdomadaire du vendredi et la fermeture des mosquées avec le maintien de l’appel à la prière.
Une solution extrême prise le 17 mars écoulé adoptée comme mesure préventive contre la propagation de coronavirus, suite à l’avis favorable émis par la commission de la fatwa. «Il est impératif d’un point de vue religieux » de prendre les mesures susmentionnées en vue de préserver les vies des citoyens et « accompagner les mesures fermes prises par l’État», a affirmé ladite commission. Ce qui n’était pas pour plaire à certains milieux, notamment ceux salafistes dont certaines figures ont appelé à surseoir à cette mesure et à rouvrir les lieux de culte.
M. K.

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