Le 10e vendredi consécutif était festif à
Constantine. Une grande mobilisation citoyenne contre le régime en place
a été, une fois de plus, démontrée hier à l’occasion de l’acte 10 sur
fond de limogeages de symboles du régime Bouteflika déchu et de
spectaculaires incarcérations dans des affaires de corruption présumée.
Un rendez-vous qui a réuni des milliers de Constantinois en famille autour d’un seul objectif, le départ du système. Des slogans et mots d’ordre conséquemment aux développements intervenus depuis vendredi dernier ont été levés comme « Non au gaz de schiste » et « Le peuple veut une justice libre ».
Les marcheurs du vendredi sont sortis dans les rues pour réclamer haut et fort le départ de Bensalah et du gouvernement de Bedoui qui manœuvre et toujours pour se maintenir en proposant sa feuille de route.
Les manifestants de tous profils et tous âges, hommes et femmes, enfants et vieillards, ont réclamé pour la dixième fois le départ des symboles de l’ancien régime ainsi que la convocation de Saïd Bouteflika par la justice. En sillonnant les grandes artères de la ville de Constantine , dans un circuit fermé, les manifestants, organisés en carrés, scandaient des slogans contre «El issaba » tout en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Bensalah dégage», « Klitou lebled ya serraqine » et «Bensalah anta ghir salah».
Rencontré lors de cette marche, Tarek, cadre en communication en visite à Constantine, a déclaré : « C’est agréable de participer à cette marche à Constantine en voyant toute cette jeunesse défiler et une présence très remarquée des femmes et des familles entières .» Son cousin, constantinois, a annoncé, pour sa part, «j’ai participé à toutes les marches depuis le 22 février dernier et j’estime que nous devons poursuivre notre combat pacifique ».
Le flux des marcheurs n’a pas cessé de progresser depuis la fin de la prière jusque vers 16 heures.
Les premiers attroupements ont été observés vers 13h30. Dans le calme et dans un esprit pacifique, les marcheurs ont manifesté librement sans que le moindre incident soit enregistré.
Les chants patriotiques et autres appels à la démocratie ont agrémenté ce dixième vendredi, témoin d’une infaillible détermination.
Ilhem Tir
Un rendez-vous qui a réuni des milliers de Constantinois en famille autour d’un seul objectif, le départ du système. Des slogans et mots d’ordre conséquemment aux développements intervenus depuis vendredi dernier ont été levés comme « Non au gaz de schiste » et « Le peuple veut une justice libre ».
Les marcheurs du vendredi sont sortis dans les rues pour réclamer haut et fort le départ de Bensalah et du gouvernement de Bedoui qui manœuvre et toujours pour se maintenir en proposant sa feuille de route.
Les manifestants de tous profils et tous âges, hommes et femmes, enfants et vieillards, ont réclamé pour la dixième fois le départ des symboles de l’ancien régime ainsi que la convocation de Saïd Bouteflika par la justice. En sillonnant les grandes artères de la ville de Constantine , dans un circuit fermé, les manifestants, organisés en carrés, scandaient des slogans contre «El issaba » tout en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Bensalah dégage», « Klitou lebled ya serraqine » et «Bensalah anta ghir salah».
Rencontré lors de cette marche, Tarek, cadre en communication en visite à Constantine, a déclaré : « C’est agréable de participer à cette marche à Constantine en voyant toute cette jeunesse défiler et une présence très remarquée des femmes et des familles entières .» Son cousin, constantinois, a annoncé, pour sa part, «j’ai participé à toutes les marches depuis le 22 février dernier et j’estime que nous devons poursuivre notre combat pacifique ».
Le flux des marcheurs n’a pas cessé de progresser depuis la fin de la prière jusque vers 16 heures.
Les premiers attroupements ont été observés vers 13h30. Dans le calme et dans un esprit pacifique, les marcheurs ont manifesté librement sans que le moindre incident soit enregistré.
Les chants patriotiques et autres appels à la démocratie ont agrémenté ce dixième vendredi, témoin d’une infaillible détermination.
Ilhem Tir