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CONSTANTINE Détermination plus forte

Les constantinois était nombreux à marcher lors de ce 30e vendredi et à rejeter les élections. Finalement, rien ne les arrêtera jusqu’à satisfaction de toutes les revendications populaires.
La matinée était calme, il n’y avait relativement pas de manifestants aux premières heures de la journée mais dès la fin de la prière, les fidèles très nombreux au niveau des mosquées du centre-ville et des milliers de citoyens se sont donné rendez-vous devant le palais de la culture Mohamed-Laïd-Al-Khalifa qui symbolise désormais le Hirak constantinois.
Deux tendances se sont côtoyées, ceux qui rejettent les élections et insistent à dire «Dawla madaniya machi askariya» et ceux qui approuvent les élections en soulignant que «c’est une option obligatoire pour dépasser la crise et le statu quo actuel». Les deux camps marchent simultanément sans aucun incident. En général, les marcheurs prennent pour cible : le «gouvernement de bricolage».
Les pancartes, les chants, les slogans étaient unanimes à rejeter les élections «Makanch intikhabate ya issabate» ou encore «Bensalah : dégage», «Bedoui Dégage» «Djazair horra dimocratia». Et si des protestataires avaient tenu à dénoncer massivement les velléités d’instauration d’une dictature, d’autres étaient d’un autre avis. On y trouve des pancartes «L’armée défend le pays et nous défendons notre armée» qui étaient très visibles également avec le slogan «Djich Chaâb khawa khawa».
Les manifestants de tous profils et tous âges ont réclamé pour la 30e fois le départ des symboles de l’ancien régime. Parmi les pancartes brandies hier, celles qui appellent à une période de transition, leurs porteurs chantaient «thawra chaâbiya, marhala intiqaliya» (Révolution populaire, période transitoire).
La foule avait sensiblement grossi pour prendre, vers 15h, des proportions de véritable marée humaine déferlant sur les rues Belouizdad et Abane-Ramdane pour arriver une nouvelle fois devant le palais de la culture Al Khalifa où les manifestants répétaient des slogans qui témoignaient de leur profonde détermination à maintenir la pression : «Maranach habssine, koul djemaâ khardjine» (On ne s’arrêtera pas, chaque vendredi on sortira).
Ilhem Tir
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