Mercredi au Caire, dans son intervention lors de la 7e réunion des ministres du Commerce de l’Union africaine, le ministre algérien du Commerce, Saïd Djellab, a appelé à consentir plus d’efforts pour régler les questions relatives aux règles d’origine, primordiales à ses yeux, en vue d’établir la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf).
Règles d’origine ? Ce sont les critères qui permettent de déterminer le pays d’origine d’un produit. Leur importance réside dans le fait que les droits et restrictions applicables aux produits dépendent dans bien des cas de la provenance de ces produits importés. Au cas d’espèce, ces règles doivent être favorables à un échange préférentiel des biens et des services entre pays africains.
Saïd Djellab, qui a réitéré l’engagement de l’Algérie à mettre en pratique les textes fondateurs de la Zlecaf, créée, faut-il le souligner, en 2012, a, en tout cas, déclaré que la délégation algérienne était disposée à s’associer à tout consensus permettant la finalisation des instruments destinés à mettre cette zone en place.
Et de rappeler : «Les intenses réunions des institutions de la Zlecaf, organisées tout au long de l’année 2018, ont permis, certes, de réaliser des avancées considérables mais, plus important, de mettre le doigt sur ce qui nous sépare de l’atteinte des résultats escomptés.» Il a ajouté qu’il incombe à l’ensemble des pays africains de régler les questions restées en suspens.
Pour rappel, la Zlecaf vise à constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent en assurant la libre-circulation des activités et des investissements et à accélérer la mise en place de l’Union douanière africaine.
Et, la 7e réunion des ministres africains du Commerce a été tenue en marge de la première Foire commerciale intra-africaine qui a regroupé au Caire près de 1 200 entreprises africaines et qui se déroule jusqu’au 17 décembre en cours.
L. H. et APS
