Une journée de grève nationale dans différents
secteurs d’activité de la Fonction publique est prévue pour le 10 avril
prochain. Elle sera accompagnée d’une marche dans la capitale. L’appel a
été lancé par la Confédération des syndicats algériens.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Depuis le début du mouvement populaire le 22 février dernier, l’Algérie a déjà connu deux tentatives de grève générale. La toute première en date du 10 mars dernier a été partiellement suivie notamment par les petits détaillants. Seules les wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira ont répondu massivement à cet appel de cinq jours de grève. Outre les différents commerces qui ont baissé leurs rideaux et les établissements publics qui n’ont pas ouvert leurs portes, les transports, eux aussi, ont été entièrement paralysés.
Lancé également sur les réseaux sociaux quelques jours plus tard, le second appel à la grève a concerné les administrations et établissements publics notamment, les banques, les bureaux de poste, les agences de la Cnas mais également les entreprises publiques. Seulement cette fois-ci, l’appel à la grève n’a connu aucun écho.
Celui du 10 avril qui touchera tous les secteurs de la Fonction publique risque, cependant, de prendre un aspect différent puisque l’appel a été lancé par la Confédération des syndicats algériens, CSA, qui regroupe plusieurs syndicats : Unpef, Cnapeste, Snapest, SNPSP, SNTE, Snap, CNII, SNTFP, Satef, Cela, SNVFAP et Cnes. Ces organisations syndicales sont justement rodées à ce genre de pratiques.
Ce lundi, au lendemain de l’annonce de la formation du gouvernement, la CSA a été parmi les premiers à réagir. Dans son communiqué, elle rejette les décisions contenues dans la lettre du président de la République en date du 14 mars 2019 ainsi que la formation du nouveau gouvernement. Elle insiste, à cet effet, sur la poursuite du mouvement populaire pacifique et soutient ses revendications pour «une Algérie nouvelle avec de nouveaux visages qui bénéficient d’une crédibilité et de l’acceptation populaire».
La Confédération des syndicats algériens appelle, ainsi, à une journée de grève nationale pour le 10 avril prochain. Ce mouvement de débrayage, précise-t-on, concernera tous les secteurs d’activité et sera accompagné d’une marche nationale à Alger-Centre à 10h, à partir de la place du 1er-Mai.
A quelques jours de cette grève, la rue est unanime. Nombre de citoyens se disent en faveur de ce débrayage à condition qu’il ne touche pas les petits commerces surtout les boulangeries et autres magasins d’alimentation. «Pourvu qu’ils nous privent pas de pain, de lait et de quoi manger», s’accordent à répondre plusieurs personnes rencontrées dans la rue.
Ry. N.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Depuis le début du mouvement populaire le 22 février dernier, l’Algérie a déjà connu deux tentatives de grève générale. La toute première en date du 10 mars dernier a été partiellement suivie notamment par les petits détaillants. Seules les wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira ont répondu massivement à cet appel de cinq jours de grève. Outre les différents commerces qui ont baissé leurs rideaux et les établissements publics qui n’ont pas ouvert leurs portes, les transports, eux aussi, ont été entièrement paralysés.
Lancé également sur les réseaux sociaux quelques jours plus tard, le second appel à la grève a concerné les administrations et établissements publics notamment, les banques, les bureaux de poste, les agences de la Cnas mais également les entreprises publiques. Seulement cette fois-ci, l’appel à la grève n’a connu aucun écho.
Celui du 10 avril qui touchera tous les secteurs de la Fonction publique risque, cependant, de prendre un aspect différent puisque l’appel a été lancé par la Confédération des syndicats algériens, CSA, qui regroupe plusieurs syndicats : Unpef, Cnapeste, Snapest, SNPSP, SNTE, Snap, CNII, SNTFP, Satef, Cela, SNVFAP et Cnes. Ces organisations syndicales sont justement rodées à ce genre de pratiques.
Ce lundi, au lendemain de l’annonce de la formation du gouvernement, la CSA a été parmi les premiers à réagir. Dans son communiqué, elle rejette les décisions contenues dans la lettre du président de la République en date du 14 mars 2019 ainsi que la formation du nouveau gouvernement. Elle insiste, à cet effet, sur la poursuite du mouvement populaire pacifique et soutient ses revendications pour «une Algérie nouvelle avec de nouveaux visages qui bénéficient d’une crédibilité et de l’acceptation populaire».
La Confédération des syndicats algériens appelle, ainsi, à une journée de grève nationale pour le 10 avril prochain. Ce mouvement de débrayage, précise-t-on, concernera tous les secteurs d’activité et sera accompagné d’une marche nationale à Alger-Centre à 10h, à partir de la place du 1er-Mai.
A quelques jours de cette grève, la rue est unanime. Nombre de citoyens se disent en faveur de ce débrayage à condition qu’il ne touche pas les petits commerces surtout les boulangeries et autres magasins d’alimentation. «Pourvu qu’ils nous privent pas de pain, de lait et de quoi manger», s’accordent à répondre plusieurs personnes rencontrées dans la rue.
Ry. N.
