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Prix des viandes rouges Échec de la régulation par l’importation

Photo : Newpress
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La mesure prise par le gouvernement d’importer de la viande rouge afin de parer à la hausse des prix de ce produit durant le mois de Ramadhan, a visiblement échoué. Sur le terrain, la réalité est tout autre. Encore une fois, les bouchers et vendeurs de volailles n’ont pas dérogé à la règle. Les augmentations des prix de leurs marchandises étaient au rendez-vous dès le premier jour du mois de jeûne.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Comme chaque année, le Ramadhan rime avec la hausse des prix des produits alimentaires. Outre les fruits et légumes qui ont vu leurs prix s’envoler dès le premier jour du mois de jeûne, les viandes, elles aussi, ont suivi la tendance.
Très prisée durant ce mois-ci, la volaille n’a pas été épargnée. Vendu la veille du Ramadhan à 340 dinars le kilogramme, le poulet éviscéré affichait dès le lendemain 370 dinars. Afin d’éviter justement l’affichage du prix unitaire et de dévoiler ainsi cette hausse du prix, les vendeurs de volaille proposent le poulet entier à un prix rond. A titre d’exemple, un poulet de moins de deux kilos est cédé à 700 dinars.
Les consommateurs, eux, ne s’attardent plus sur le prix du kilo, ils préfèrent opter pour des morceaux de poulet (cuisses, ailes, blanc, viscères, …). Pour eux, c’est moins coûteux et plus pratique. «Je préfère prendre des morceaux de poulet. Ça me permet de choisir les pièces qui conviennent à mes plats et surtout, je dépense moins que d’acheter un poulet entier où plusieurs parties sont à jeter», explique une mère de famille.
Même stratagème chez les bouchers qui, eux aussi, saisissent l’opportunité du mois de Ramadhan pour opérer des augmentations de prix. Au grand dam des consommateurs, les prix unitaires des viandes rouges déjà inaccessibles durant toute l’année, connaissent des hausses de quelques dizaines de dinars depuis le premier jour du mois de jeûne. Seulement, sur les lieux rien n’est visible. Les bouchers, pour la plupart d’entre eux, dissimulent leurs augmentions puisqu’ils n’affichent pas leurs prix et se contentent de les communiquer oralement à la demande du client. Dans l’optique d'éviter une hausse des prix de la viande rouge bovine durant le mois de Ramadhan, les pouvoirs publics ont opté pour l'importation de ce produit. Selon le ministère du Commerce, pas moins de
25 000 tonnes de viandes ont été importées pour répondre à la demande nationale durant ce mois. Cette offre supplémentaire vient renforcer la production locale en viandes estimée à dix millions de quintaux, soit 5 quintaux pour la viande rouge et 5 autres pour la viande blanche.
Même le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a assuré pour sa part, que les prix de la viande de veau importée étaient réduits.
Toutes ces décisions n’ont pourtant rien changé à la donne sur le terrain. Le prix des viandes blanches et viandes rouges notamment bovine ont tout de même augmenté en ce mois de Ramadhan au grand dam des consommateurs et surtout des petites bourses.
Ry. N.

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