Placeholder

Rubrique Actualités

PASSAGE VERS L’ÉCONOMIE DU SAVOIR En attendant la feuille de route

©Anis Belghoul / PPAgency
©Anis Belghoul / PPAgency

Le passage d’une économie rentière à un modèle économique basé sur la connaissance est jugé inéluctable. Il s’agit d’un défi à relever, selon le président de la République, en opérant une rupture avec les anciennes pratiques. Les participants aux assises sur l’économie du savoir ont pour mission d’élaborer des recommandations qui serviront de base pour des réformes profondes.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Pas de transition vers une économie du savoir sans une rupture avec les pratiques en cours. L’Algérie fait face aujourd’hui à un défi de taille, celui de trouver un modèle économique qui ne soit plus basé sur la rente. Pour y arriver, le président de la République donne quelques pistes.
Abdelmadjid Tebboune, qui n’était pas présent aux assises nationales sur l’économie du savoir, ouvertes hier lundi à Alger, a chargé son Premier ministre de lire un message à sa place. Le président de la République y assure que le passage d’une économie rentière à une économie productive nécessitait d’opérer une véritable rupture pour enfin arriver à un nouveau modèle basé sur la ressource humaine.
Tebboune évoque la nécessité de s’inscrire sur le court et le moyen terme pour y arriver, mais également en s’adossant à une « grande volonté » et une adhésion de tous les intervenants.
Pour le président de la République, le développement est devenu tributaire du numérique et de l’innovation, et l’économie du savoir est devenue un objectif stratégique pour toutes les nations, ce qui nécessite de « repenser les objectifs du développement en y mettant le savoir au cœur ».
Il rappelle que le programme du gouvernement avait été élaboré après étude et un diagnostic « réaliste », qui prend en considération la nécessité d’adopter un modèle économique basé sur le savoir, d’où l’intérêt de promouvoir l’enseignement des matières techniques.
Tebboune affirme que l’État est décidé à faire une transition vers l’économie du savoir, à travers l’investissement dans la ressource humaine, mais également en mettant en place un cadre juridique adéquat, à l’image de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur et en donnant la priorité aux réseaux de la fibre optique, avec un accès à internet haut débit et la mise en place d’un environnement propice à travers le lancement du premier incubateur et la mise en place de la signature électronique.
Tebboune appelle toutes les entreprises à s’inscrire dans le processus de changement, se disant convaincu que l’Algérie peut se positionner, notamment au plan régional.
Les assises qui ont débuté hier se veulent un espace qui regroupe tous les intervenants dans une approche participative, avec comme objectif de sortir avec des recommandations pouvant servir de base à des réformes à venir.
Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up a évoqué la nécessité de construire une nouvelle vision pour mettre en place des mécanismes pour réduire le fossé numérique et préparer les réformes profondes à venir, à partir de recommandations objectives pour arriver enfin à une économie plus compétitive.
Cette dernière est tributaire de la mise en place d’un écosystème favorable, estime le président du Cnes, qui ajoute que l’économie du savoir est un dossier transversal nécessitant un véritable travail intersectoriel, impliquant notamment celui de l’enseignement.
Les participants à l’atelier dédié à la formation et l’éducation se sont d’ailleurs penchés sur le contenu des programmes enseignés et qui ne sont toujours pas adaptés à l’économie de la connaissance.
Les diplômes délivrés par les instituts privés et portant sur des formations d’ingénieur et de master en numérique ne sont, quant à eux, pas reconnus comme équivalents.
N. I.

Abderrahmane Benbouzid :
«Les livraisons de vaccins ne dépendent pas de nous»
Aucune statistique sur le taux de vaccination contre le Covid-19. Le ministre de la Santé a préféré rester évasif sur la question, expliquant la lenteur de la cadence de la vaccination par le « souci de ne pas être en rupture ».
Le Pr Benbouzid explique, par ailleurs, en marge des assises sur l’économie numérique, que la livraison des vaccins obéissait à plusieurs facteurs et ne dépendait pas de la seule volonté des autorités algériennes.
Un programme de livraison a été tracé avec la réception « prochaine » de vaccins émanant de plusieurs laboratoires puisque, dit-il, un contrat pour l’acquisition d’un million de doses du vaccin russe Spoutnik V a été signé et que l’Algérie était en attente de l’arrivée de nouvelles doses du vaccin de Pfizer de Johnson et un autre vaccin chinois.

Selon le ministre des finances :
«La fermeture des ports secs est une décision souveraine»
Interrogé au sujet de la fermeture de certains ports secs, le ministre des Finances a répondu en marge des assises sur l’économie du savoir qu’il s’agissait d’une « décision souveraine » pour revenir à un fonctionnement « normal et normatif » de nos infrastructures portuaires, ajoutant que « nous avons assez d’infrastructures pour faire face au flux ».

Ammar Belhimer :
«L’avenir est à la presse électronique»
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Belhimer assure que « l’avenir est à la presse électronique » qui constitue, dit-il, une source d’information pour 70% des lecteurs.
D’ailleurs, dit-il, la publicité institutionnelle sera prioritairement destinée aux sites électroniques de manière « transparente ». La loi sur la publicité, affirmera-t-il, sera prête avant la fin de l’année.
N. I.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder