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CRISE À L’APN Hanoune y voit une simple «diversion»

La secrétaire générale du Parti des travailleurs croit déceler en la crise à l’Assemblée populaire nationale (APN) une simple diversion pour détourner l’attention de l’opinion publique des vrais problèmes du pays. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Louisa Hanoune, qui présidait, hier samedi à Alger, un regroupement des cadres du parti au niveau des wilayas du centre du pays, s’est, en effet, faussement interrogée si cette crise qui ébranle la Chambre basse du Parlement depuis trois semaines était plus dangereuse que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, fin mai dernier avec tout ce qu’elle a charrié comme ramifications au plus haut des plus sensibles institutions du pays, que l’opération de dilapidation et de siphonnage des deniers publics, que la loi de finances 2016 qui a ouvert grandement les portes à la récession économique et menace la cohésion sociale. Et de répliquer tout aussi ironiquement à ceux qui estiment que cette crise a écorné un peu plus l’image du pays. «Que reste-t-il de l’image des institutions du pays ?», s’est-elle interrogée estimant avoir au sein du parti qu’elle dirige, «d’autres priorités» et une «autre lecture». Hanoune a, par ailleurs, considéré qu’il aurait été possible et qu’il est encore possible que cette crise soit «l’amorce d’une refondation politique constitutionnelle et institutionnelle sur des bases démocratiques véritables». A quelque chose malheur est bon, la secrétaire générale du PT affirme que cette crise au Parlement a «levé le voile sur les faiblesses et les contradictions de la législation et de la Constitution», estimant urgent de remédier à ce «vide juridique». Estimant que la Chambre basse du Parlement ne constitue point une «représentation politique de la majorité du peuple au vu du «viol» de la volonté populaire lors des dernières élections législatives qui constituent, à ses yeux, un «coup de force violent», Hanoune considère, par ailleurs, que la crise de l’APN n’est que «l’expression de la crise du système», mais «plus violente que celle vécue par le FLN en 2003», invitant, dans la foulée, à «savoir raison garder» pour, selon elle, «éviter le pire au pays». Et à la secrétaire générale du PT d’annoncer que les députés du parti ne prendront pas part à la plénière de l’Assemblée populaire nationale qui élira, cette semaine, le successeur de Saïd Bouhadja.
M. K.

 

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