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Situation sanitaire «Il n’y a pas de panique», rassure Benbouzid

Le ministre de la Santé rassure sur la situation sanitaire dans le pays et ce, en dépit de la forte propagation du variant Omicron, notamment ses conséquences sur les hospitalisations. «Il n’y a pas de panique, ni au niveau des lits d’hospitalisation ni en matière d’oxygène», rassure Abderrahmane Benbouzid qui affirme également que la PCH dispose d’un stock de médicaments d’au moins trois mois, en particulier les anticoagulants. Le ministre de la Santé a annoncé, par ailleurs, la publication d’un arrêté autorisant les pharmaciens d'officine à effectuer les tests antigéniques pour le dépistage du Covid. Les tarifs des tests rapides seront ainsi plus accessibles.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - Le nombre des contaminations Covid, dépassant les 2 000 nouveaux cas par jour, a certes dépassé le record des 1 927 cas enregistrés en juillet dernier lors de la troisième vague, mais les services hospitaliers ne sont pas encore saturés, assurait le ministre de la Santé, lors de son passage à la Télévision nationale, lundi soir. Actuellement, par exemple dans la capitale, il y a 1 000 personnes hospitalisées. «Lors de la 3e vague, nous étions à 4 000 hospitalisations par semaine ce qui a entraîné une saturation en nombre de lits et un manque d’oxygène, mais pour cette nouvelle vague, nous nous sommes préparés et nous avons établi une stratégie pour éviter les dysfonctionnements que nous avons connus lors de la précédente vague», a déclaré Benbouzid qui rassure, tout de même, que cette nouvelle vague n’est pas, du moins pour le moment, aussi «foudroyante que la précédente». 
Actuellement, souligne Benbouzid, il y a 5 200 personnes hospitalisées. Nous sommes très loin des 17 000 hospitalisations enregistrées en juillet passé. «Il n’y a pas de panique, ni en nombre de lits ni en matière d’oxygène, en raison, notamment, de la nature de ce nouveau virus qui n’est pas oxygéno-dépendant. Nous n’avons pas non plus un problème de médicaments hospitaliers et la PCH dispose d’un stock d’au moins trois mois, en particulier en anticoagulants», a rassuré le premier responsable du secteur. La situation, dit-il, est «bien gérée pour le moment et présentement elle est maîtrisée». Mais ne crions pas encore victoire. Le ministre de la Santé souligne, en effet, qu’«aujourd’hui n’est pas demain». Néanmoins, préférant rester tout de même optimiste, Benbouzid, qui se base sur les modélisations des vagues précédentes, estime que nous ne sommes pas loin du pic. «Je pense que nous n’avons pas atteint encore le pic, mais nous n’irons pas plus loin, en raison de la forte contagiosité et les épidémiologistes sont confiants et estiment que nous allons atteindre le pic à la fin du mois», a déclaré Benbouzid. Plus confiant encore, il dira qu’une pandémie a un temps et «il semble que la fin de la pandémie soit proche».

«Le médicament doit relever du ministère de la Santé» 
Le ministre de la Santé persiste et signe. Selon lui, la gestion du médicament doit relever du ministère de la Santé. Pourquoi ? Il explique que «le médicament est un outil du médecin, et il doit relever du ministère de la Santé, c’est lui qui doit importer». Interrogé sur les ruptures des médicaments destinés au traitement du Covid, le ministre de la Santé a rappelé que le médicament ne relève pas de son secteur.
 «Ce n’est pas le ministère de la Santé qui importe, ce n’est pas lui qui gère la distribution ni qui donne les programmes d’importations», rappelle-t-il. 
Cependant, tient-il à souligner, «il y a toujours eu des ruptures mais une partie de la responsabilité incombe à la surconsommation et au stockage». Mais ce n’est pas une raison puisque Benbouzid estime qu’«en tant que responsable, on aurait dû se préparer à cette situation». Une pique à l’égard de son homologue de l’industrie pharmaceutique ? 
«Nous sommes le réceptacle de toutes ces demandes de médicaments et le président du Snapo a déclaré lui-même qu’il y a une rupture de paracétamol, avant qu’il ne se rétracte tout de suite après, je ne sais comment», s’interroge le ministre de la Santé. Benbouzid ne s’arrête pas là. Selon lui, «il y a rupture car il y a moins d’importation». Une chose que le ministre de l’Industrie pharmaceutique a toujours démentie.

Les pharmaciens d'officine autorisés à pratiquer les tests antigéniques
Le ministre de la Santé a annoncé qu’il vient d’autoriser, via un arrêté, les pharmaciens d'officine à effectuer les tests antigéniques pour le dépistage du Covid-19. 
A travers cette démarche, estime Benbouzid, les prix des tests, qui sont actuellement entre 2 500 et 3 500 dinars, vont connaître une baisse. «Les tests antigéniques ont démarré à des prix très élevés. Il y a des appétits qui ne sont pas compréhensibles dans une situation de difficulté dans le pays. En permettant aux officines de pratiquer ces tests, nous allons peut-être réduire les prix et le test coûtera 1 700 dinars», estime le ministre de la Santé.


29% d’Algériens sont vaccinés
Selon les dernières statistiques données, ce lundi, par le ministre de la Santé, l’Algérie comptabilise 29,30% de personnes vaccinées des deux doses. 1% seulement ont effectué leur 3e dose. «Nous avons enregistré 927 nouvelles vaccinations à Alger pour 400 sites de vaccination», a précisé Benbouzid qui a souligné que 81% des personnes hospitalisées ne sont pas vaccinées. 96% des personnes qui se retrouvent en réanimation ne sont pas vaccinées non plus, soit 9 personnes/10, et 100% des personnes qui sont intubées ne le sont pas également. 

Quant aux personnes décédées, le ministre de la Santé a annoncé que 94% d’entre elles n’étaient pas vaccinées.
S. A.

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