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Face à la réduction du nombre de contaminations en Algérie Il y a moins d’engouement pour la vaccination

Il est impossible d’atteindre l’objectif de vaccination de 35 millions d’Algériens d’ici la fin de l’année 2021. Ceci apparaît à travers la baisse d’engouement pour la vaccination, eu égard à la réduction du nombre de contaminations quotidiennes et à la situation d’accalmie sanitaire qui prévaut actuellement à la lecture des bilans de contamination à la Covid-19 en Algérie. Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme et exhortent la population à se conformer au programme de vaccination sanitaire initié par le gouvernement.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Cet appel est lancé en direction des populations de tous les secteurs d’activité publics et privés par le Pr Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha, président du Syndicat des enseignants professeurs et chercheurs universitaires, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la Radio nationale. 
L’intervenant, citant aussi en exemple l’enseignement supérieur, regrette la situation qui prévaut dans le secteur : « Nous avons deux millions d’étudiants, parmi lesquels moins de 4% seulement d’entre eux sont vaccinés .» Ce qui est inquiétant, selon lui, c’est que « les étudiants en médecine sont en contact avec les patients dans les hôpitaux ». De ce fait, le Pr Rachid Belhadj n’exclut pas l’éventualité du recours à « l’obligation de vaccination pour les personnels de santé par l’instauration du pass sanitaire pour certains secteurs sensibles », dont le secteur de la santé publique afin de « protéger la population », préconise-t-il. Et d’ajouter que c’est «un procédé en vigueur dans certains pays dans le monde».
Par ailleurs, c’est l’état d’avancement de la campagne de vaccination et de sa réussite qui semble inquiéter le plus le directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha. Pis encore, il se montre pessimiste quant à sa réussite. « L’objectif de vacciner 30 à 35 millions d’Algériens d’ici le mois de décembre semble difficile à atteindre », regrette-t-il, ce qui le pousse à déclarer ouvertement qu’« à ce rythme-là, nous ne pourrons jamais atteindre l’objectif tracé par les autorités sanitaires ». Plus loin,  l’invité de la Chaîne 3 ajoutera : « Nous ne sommes pas à l’abri d’une 4e vague », à laquelle il faut se préparer. En sus de la situation de relâchement observée dans un contexte marqué par une situation d’accalmie qui prévaut avec le recul du nombre de cas de contamination en Algérie, le professeur Rachid Belhadj déplore le non-respect du protocole sanitaire obligatoire, à savoir la distanciation physique et le port du masque. « Les gens ne respectent plus les gestes barrières », rappelle-t-il. Comme il regrette également, dans le même sillage, certains comportements de relâchement constatés dans les rangs du personnel de santé. Et, poursuivant ses critiques à l’égard des facteurs comme étant à la source des perturbations du bon déroulement de l’opération de vaccination de masse, il citera le phénomène de la préférence de certains vaccins au détriment d’autres : « Ce n’est pas éthique, ni déontologique de refuser un  vaccin, et de demander à se faire administrer un vaccin précis » qui faciliterait, pour certains, les démarches d’obtention de visa », s’indigne le professeur et chercheur universitaire Rachid Belhadj.
A. B.

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