L’été 2017, une vive polémique était née faisant
suite à la débaptisation de la clinique Larribère de diabétologie et
d’endocrinologie, se trouvant sur le front de mer d’Oran.
La clinique avait été rebaptisée du nom du moudjahid Benfréha, suite à une décision de la commission de wilaya chargée du choix de l’appellation et la dénomination des rues et lieux publics qui n’ont pas été baptisés jusqu’ici. Connue depuis l’indépendance comme étant la clinique du docteur Jean-Marie Larribère, elle fut baptisée de ce nom en vertu d’un arrêté interministériel (ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur) remontant aux années 1990. S’en est suivi alors un grand élan associatif (Afepec et Civic) et citoyen pour la réhabilitation de ce nom intimement lié à la mémoire des Oranais. Après un mois, décision a été prise de rendre à la clinique de diabétologie et d’endocrinologie «son nom Larribère».
Toutefois, ceci ne pouvait se faire avant la fin des travaux de rénovation de la clinique en question. Depuis hier, c’est chose faite et le choix de la date de la Journée du chahid était très symbolique pour coïncider avec la re-baptisation de la clinique en présence des autorités locales et des défenseurs de la mémoire plus que méritante du Dr Larribère. Puisqu’il s’agit d’une famille de militants du Parti communiste algérien (PCA), et que durant la colonisation, Jean-Marie Larribère s’était rangé du côté de la population algérienne, en prodiguant des soins aux plus démunis.
Son engagement anticolonial ainsi que celui de ses filles, dont la militante Lucette Safia, lui ont valu l’arrestation par les parachutistes et le plasticage de sa clinique par l’OAS. La clinique rénovée est constituée de trois niveaux et comprend 33 lits, les malades sont encadrés par près de 44 médecins et paramédicaux. L’établissement entrera en activité effective une fois le transfert des patients à partir du Chuo sera achevé.
Amel Bentolba
La clinique avait été rebaptisée du nom du moudjahid Benfréha, suite à une décision de la commission de wilaya chargée du choix de l’appellation et la dénomination des rues et lieux publics qui n’ont pas été baptisés jusqu’ici. Connue depuis l’indépendance comme étant la clinique du docteur Jean-Marie Larribère, elle fut baptisée de ce nom en vertu d’un arrêté interministériel (ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur) remontant aux années 1990. S’en est suivi alors un grand élan associatif (Afepec et Civic) et citoyen pour la réhabilitation de ce nom intimement lié à la mémoire des Oranais. Après un mois, décision a été prise de rendre à la clinique de diabétologie et d’endocrinologie «son nom Larribère».
Toutefois, ceci ne pouvait se faire avant la fin des travaux de rénovation de la clinique en question. Depuis hier, c’est chose faite et le choix de la date de la Journée du chahid était très symbolique pour coïncider avec la re-baptisation de la clinique en présence des autorités locales et des défenseurs de la mémoire plus que méritante du Dr Larribère. Puisqu’il s’agit d’une famille de militants du Parti communiste algérien (PCA), et que durant la colonisation, Jean-Marie Larribère s’était rangé du côté de la population algérienne, en prodiguant des soins aux plus démunis.
Son engagement anticolonial ainsi que celui de ses filles, dont la militante Lucette Safia, lui ont valu l’arrestation par les parachutistes et le plasticage de sa clinique par l’OAS. La clinique rénovée est constituée de trois niveaux et comprend 33 lits, les malades sont encadrés par près de 44 médecins et paramédicaux. L’établissement entrera en activité effective une fois le transfert des patients à partir du Chuo sera achevé.
Amel Bentolba
