Placeholder

Rubrique Actualités

BENGRINA À ALGER : «Je continuerai à marcher dans la rue»

Après sa sortie d’avant-hier à Lakhdaria (Bouira), Bordj Ghedir (Bordj-Bou-Arréridj) et Barika (Batna), Abdelkader Bengrina est revenu, hier, mardi, à Alger, pour observer une halte avant de repartir, aujourd’hui, pour une autre tournée à travers plusieurs wilayas du pays.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le candidat islamiste a animé dans la localité des Eucalyptus une rencontre avec les femmes au moment où un rassemblement contre les élections se tenait à l’extérieur.
Dans son intervention, il a appelé les citoyens à adhérer au processus électoral, se disant contre la période de transition et l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays. Le chef du parti El Binaa a affirmé qu’il n’a aucune crainte après tout ce qui s’est passé lors de ses sorties dans le cadre de la campagne électorale, notamment à Aflou où il avait été pris à partie par des manifestants hostiles aux élections.
«On ne va pas s’arrêter et personne ne va nous arrêter. On n’a pas peur et on va continuer à marcher dans la rue», a-t-il lancé, sur un air de défi.
Il a indiqué qu’il se présente aux élections avec un programme qui permettra d’édifier un Etat fort sous la tutelle du peuple et non un Etat avec un pouvoir personnel, autoritaire et corrompu.
Critiquant le Parlement européen qui veut examiner la situation en Algérie  au vu des arrestations des militants politiques et des manifestants, Bengrina s’est interrogé : « Pourquoi l’Union européenne n’avait pas réagi lorsque 20 millions d’Algériens étaient dans la rue contre le cinquième mandat de Bouteflika ?»
Et de répondre que Bouteflika était le protecteur des intérêts des Européens et qu’aujourd’hui, ces derniers craignent que le peuple élise son Président. Cela étant dit, l’orateur a précisé qu’il ne voulait pas que des citoyens soient incarcérés.
Cela avant de déclarer la guerre à la langue française.
«J’ai rencontré l’ambassadeur de Grande-Bretagne et je lui ai dit que si je suis Président, la langue anglaise sera la première langue étrangère du pays. Je m’engage devant le peuple de le faire », a-t-il lancé, ajoutant que la langue arabe sera généralisée à tous les niveaux. Il a poursuivi que les 17 dialectes de la langue amazighe seront promus pour en faire un patrimoine.
Le candidat à l’élection présidentielle a soutenu que sa bataille est une bataille d’identité et que son projet est novembriste.
 K. A.

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder