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Abdelaziz Belaïd à Khenchela et à Oum-El-Bouaghi : «Je serai votre serviteur»

De notre envoyé spécial,  Abdelhalim Benyellès
«La ville de Khenchela n’a rien bénéficié des acquis de l’indépendance nationale : misère, chômage, manque d’investissements, désespoir ! ». Tel est le tableau dressé par le directeur de campagne local. Et au candidat Abdelaziz Belaïd de répliquer : «Je vous promets que Khenchela bénéficiera d’un programme exceptionnel de développement économique et social.»

A la Maison de la culture de Khenchela, fief de la Révolution armée du 1er Novembre 54, Abdelaziz Belaïd a d’abord rappelé qu’il se trouve parmi les siens et qu’il connaît bien leurs problèmes.  La malvie de cette région, il l’a imputée à la «Issaba» qui a dirigé le pays durant de longues années. Pour cela, il a affirmé qu’il est porteur d’un programme basé sur le développement de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du tourisme dans cette ville. «Cette wilaya n’a pas bénéficié des capitaux de l’Etat pour l’investissement.   Même  les crédits alloués aux vrais agriculteurs  ont été détournés», a-t-il affirmé. Et de promettre : «Khenchela aura son programme exceptionnel», avant d’ajouter : «Je vais encourager vos enfants et les rendre heureux.»
Revenant à l’objet de sa visite, il dira que les élections sont la seule solution parce qu’on doit avoir un Président. «Sans ces élections, l’Algérie entrera  dans une impasse», a-t-il averti. Et d’ajouter qu’il y a des lobbies qui tentent de détourner la volonté populaire de la voie électorale. Saluant le rôle de l’armée, il a appelé, au passage, à préserver cette institution qui a accompagné la révolution populaire du 22 février. «Moi, je n’étais pas avec la ‘’Issaba’’ parce que j’ai grandi dans le militantisme et côtoyé des hommes intègres», a-t-il réaffirmé. Encourageant ses adeptes, le candidat à la magistrature suprême a lancé : «Il est faux de croire que l’Algérie est pauvre, car elle est riche par ses hommes.» Citant également ceux établis à l’étranger, il dira qu’ils «auront l’opportunité de rentrer au pays». 
Abdelaziz Belaïd a fait savoir, dans son allocution, que «seule l’union fera sortir l’Algérie de l’impasse parce qu’elle est exposée aux méfaits des lobbies ». Appelant à voter massivement pour sa candidature, le président du Front El Moustakbel a crié haut et fort : «Je suis venu demander vos voix et votre soutien», avant de conclure en s’exprimant en langue amazighe : «Le 12 décembre sera la grande fête et la deuxième Révolution pour une indépendance réelle.»

«Je serai votre serviteur»
Après avoir quitté Khenchela, le candidat Abdelaziz Belaïd s’est dirigé, dans l’après-midi, vers Oum-el-Bouaghi où il a animé un meeting au théâtre municipal. Le président du Front El Moustakbel a abordé les thèmes les plus récurrents, contenus dans son programme où il a annoncé des promesses. Mais en contrepartie, il a appelé à l’union et la fraternité, pour assurer le progrès escompté. Il n’a pas omis de critiquer la gestion du pays et le détournement de ses richesses. C’est ainsi qu’il a, dès le départ, fustigé le système politique qui «n’a pas pris en charge les préoccupations de toutes les couches sociales», mais «s’est adonné au détournement des richesses du pays». C’est aux pratiques des 20 dernières années qu’Abdelaziz Belaïd s’est particulièrement attaqué. Il ne s’est pas engagé sur les promesses relatives à des  augmentations de salaires, mais il a appelé à l’union et la solidarité afin d’améliorer le niveau de vie des citoyens par la production des richesses. Concernant son programme, le candidat du Front El Moustakbel a promis, par contre, de lutter contre la bureaucratie, qui a enfreint l’essor de la production agricole de la région. Une région, a-t-il dit, qui détient tous les atouts pour exporter. Pour faire renaître  l’espoir parmi la population, Abdelaziz Bélaïd  dira que l’Algérie se porte bien mais devrait   mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.  
Parlant des élections du 12 décembre, Abdelaziz Belaïd a promis à la population que l’Algérie décollera, quelles  que soient les «manœuvres». A ceux qui s’opposent aux élections, il répliquera que la seule alternative de sortie de crise est l’élection présidentielle. Et plus franchement, devant une salle tout acquise, le candidat déclarera : «Je suis convaincu que le peuple élira le 12 décembre Abdelaziz Belaïd, un enfant issu de l’école algérienne, qui a grandi dans une région du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954». «Je serai votre serviteur», a-t-il promis en conclusion.
A. B.

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