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COUR DE BOUMERDÈS L’affaire Hamel reportée au 15 décembre

Troisième report de l’affaire de l’ex-DGSN Abdelghani Hamel et consorts. En effet, l’ex-général-major, son fils, trois walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya de Tipasa, l’ex-directeur de Sûreté de la wilaya de Tipasa, l’ex-directeur des Domaines de cette wilaya et un ancien ministre des Finances devaient être jugés, hier, en troisième instance, pour des mêmes accusations par le tribunal correctionnel de la cour de Boumerdès.
Ils ont vu leur affaire (numéro 5571) reportée au 15 décembre 2021 à la demande de la défense. Motif invoqué pour appuyer cette demande d’ajournement : les coaccusés devaient se présenter dans la matinée au tribunal d’Alger pour entendre le verdict les concernant dans une autre affaire. Une fois le verdict entendu, les coaccusés devaient réintégrer leurs cellules avant d’être transférés vers Boumerdès. Cela prendrait beaucoup de temps, estimaient leurs avocats. Ils ne seront mis à la disposition du tribunal qu’en début d’après-midi. Second motif avancé par les avocats, leur corporation prépare activement, à Alger, une journée de protestation prévue pour aujourd’hui. Beaucoup de défenseurs sont mobilisés. Les accusés seront tout de même présentés, même dans l’après-midi, devant la présidente du tribunal qui va leur signifier ce report.
Pour rappel, Hamel et consorts sont accusés de détournement de terres de leur vocation agricole, de détournement du foncier agricole (14 000 m2) et de trafic d’influence.
Lors du procès en première instance qui s’est déroulé en juin 2020 au tribunal correctionnel de la ville de Boumerdès, ils ont été condamnés à de lourdes peines de prison.
En appel au mois de septembre de la même année, le tribunal correctionnel de la cour de Boumerdès avait quasiment reconduit les mêmes peines. Contestant la procédure et le verdict, les coaccusés ont fait appel auprès de la Cour suprême qui leur a donné raison. D’où ce second procès au niveau de la cour de Boumerdès qui va les rejuger, mais avec d’autres magistrats.
Autre question qui se pose à l’opinion publique : pourquoi une affaire pénale instruite par les magistrats de la circonscription judiciaire dépendant de la cour de Tipasa est jugée par des juges de la circonscription judiciaire de Boumerdès ? La loi stipule que certains hauts responsables ne sont pas jugés, en cas de commission de délits ou crimes, par la justice de la circonscription judiciaire où ils sont nommés.
Abachi L.

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