Cinquante-neuf ans après la création, le 25 juillet 1963 à Addis Abeba (Ethiopie), de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), devenue Union africaine (UA) en 2002 et regroupant 55 Etats membres, où en est-on dans la réalisation de ses objectifs, mais surtout quels sont les nouveaux défis qui se posent au continent africain et comment y faire face ?
Des défis des plus complexes freinent, depuis près de six décennies, les efforts de développement à l’instar de l’instabilité politique, les conflits armés, la succession des coups d’Etat, les ingérences étrangères motivées par le pillage de ses richesses naturelles, l’immigration clandestine et les effets des changements climatiques, pour ne citer que ceux là.
Telles sont les questions auxquelles a tenté de répondre le Forum de Radio Algérie Internationale (RAI), tenu ce mercredi au Centre culturel Aissa Messaoudi de la Radio Algérienne, à travers les analyses des experts des questions géostratégiques et internationales.
Le continent de 1,4 milliard d’habitants reste, paradoxalement, le plus pauvre de la planète en dépit d’être en même le plus riche en ressources naturelles. Il suffit de noter que « les 20 pays les plus pauvres au monde sont africains », tel que rappelé par le professeur Mohand Berkouk.
Pour le professeur Mohand Berkouk, bien qu’on soit très moins d’atteindre les objectifs assignés à l’organisation panafricaine, l’on peut cependant se féliciter d’au moins trois réalisations, à savoir « l’africanisation des solutions » en tentative de limiter les ingérences étrangères, « la mise en œuvre de nouveaux mécanismes (…) et la création du conseil de la sécurité et de la paix pour l’Union africaine ».
APS
