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ANNABA La bêtise humaine à l’origine des inondations

Les pluies diluviennes qui n’ont cessé de tomber durant la nuit de lundi à mardi et toute la matinée sur la ville de Annaba et sa région ont fait craindre un remake de celles catastrophiques enregistrées au mois de janvier 2019, causant des pertes humaines et des dégâts matériels importants. 
Des cités au chef-lieu de wilaya et dans plusieurs autres communes ont été envahies par les eaux pluviales, enregistrant, par endroits, près d’un demi-mètre d’eau. Des axes routiers notamment au niveau de la RN 44 n’ont pas été épargnés par le déluge. Selon la cellule de communication de la Protection civile, ses éléments n’ont pas chômé pendant tout ce temps. Ils étaient au four et au moulin, évacuant une famille dont le véhicule a été encerclé par les eaux à la trémie du 8-Mars dans la plaine Ouest. Pendant ce temps, leurs camarades s’affairaient à pomper l’eau qui a envahi les rez-de-chaussée des immeubles des cités de Sidi Salem, Boussedra, 8-Mars, Rym, Seybouse, Boukhadra, de certains établissements scolaires. 
D’autres dégageaient l’eau qui s’était accumulée sur des routes et chemins menant vers ces cités notamment l’axe de la RN 44 situé entre la cité du 1er-Mai et le stade du 19-Mai-1956. A ce niveau et des deux côtés de cette route, la retenue naturelle recevait les eaux de pluie de plusieurs oueds dont le principal, le Bejima. Celle-ci a disparu par la bêtise humaine. Tout cet espace a été comblé par des milliers de tonnes de remblai ramenés d’ailleurs. 
Au départ, il avait servi provisoirement pour des bases de vie d’entreprises de BTPH notamment une chinoise et des centrales à béton. Pour être distribué en fin de compte à des barons du foncier à Annaba dont le sulfureux Baha Eddine Tliba qui séjourne actuellement à la prison d’El Harrach, et d’autres. Ils ont bâti des promotions immobilières, un hôtel, des hangars dont l’usage n’est pas encore connu et même une clinique privée. 
Ceux qui ont commis ce véritable désastre écologique, d’anciens walis, pour satisfaire certains pontes de Annaba ou ceux qui ont laissé faire parmi les élus nationaux et locaux , portent une grande responsabilité dans ce véritable déséquilibre de la nature. Il est à l’origine des inondations récurrentes à chaque chute importante de pluie comme cela a été le cas le mois de janvier 2019 et même avant en 2012 et 2015. 
A. Bouacha

 

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