Suite logique de
ce qui a été relevé lors des tout premiers mois de l’année, le déficit
de la balance commerciale de l’Algérie a atteint 3,18 milliards de
dollars à la fin du premier semestre, soit plus qu’il l’a été durant la
même période en 2018, lorsqu’il était de 2,84 milliards de dollars.
Durant les quatre premiers mois de cette année, selon les statistiques de la Direction générale des douanes, la balance commerciale de l'Algérie enregistrait un déficit de 1,84 milliard de dollars, pratiquement le même, à 100 millions de dollars près, que le déficit enregistré durant la même période en 2018. Deux mois plus tard, c'est-à-dire entre janvier et fin juin dernier, la balance commerciale était déficitaire de 3,18 milliards de dollars. Toujours à titre comparatif avec la même période en 2018, le déficit était de 2,84 milliards de dollars. C’est dire donc si l’on achète toujours beaucoup et que l’on vend aussi peu. Et quand on vend, il est sans doute inutile de préciser que l’essentiel de ce qu’exporte l’Algérie ce sont les hydrocarbures.
Lors du premier semestre qui vient de s’écouler, nos ventes à l’étranger ont été dominées à 93,10% du volume global des exportations par les hydrocarbures, pour un montant de 17,65 milliards de dollars (mds), contre 18,84 mds USD à la même période en 2018, soit une baisse de 6,31%. Du total de nos exportations, seuls 6,9 % ne sont pas constitués d’hydrocarbures, pour 1,31 milliard de dollars, encore moins de 10 % qu’à la même période, l’année dernière.
Au total, les exportations algériennes ont atteint 18,96 milliards de dollars durant le 1er semestre de l'année en cours, contre 20,29 mds USD à la même période de 2018, soit une baisse de -6,57%, est-il relevé à travers les statistiques des douanes. Les importations, elles, ont atteint 22,14 mds USD, contre 23,14 mds USD, enregistrant ainsi une baisse de 4,30% par rapport à la même période en 2018. Des chiffres qui font que, durant les six premiers mois de cette année, les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 86%, contre 88% à la même période de l'année précédente.
Nos maigres exportations hors hydrocarbures durant la première moitié de cette année étaient composés des demi-produits avec 995,12 millions USD (contre 1.129,94 md USD en 2018) en baisse de 11,93%, des biens alimentaires avec 208,02 millions USD (contre 202,33 millions USD) en hausse de 2,81%, des biens d'équipements industriels avec 44,77 millions USD (contre 51 millions USD) en baisse de 12,23%. Dans le chapitre exportations également, on retrouve des produits bruts avec 40,53 millions usd, contre 52,36 millions (-22,59%) l’année dernière, les biens de consommation non alimentaires, avec 19,10 millions usd, contre 17,42 millions usd, soit une hausse de +,62% par rapport à la même période de comparaison, et enfin les biens d'équipements agricoles avec 0,19 millions usd contre 0,09 millions USD, en hausse de 110,07%.
Selon les chiffres de la douane, cinq groupes de produits sur les sept que contient la structure des importations ont reculé lors des six premiers mois de cette année par rapport à la même période en 2018. Ainsi, la facture d'importation du groupe énergie et lubrifiants (carburants) a chuté de 62,22%, s'établissant à 275,51 millions USD, contre 729,32 millions USD. Les biens alimentaires ont enregistré une baisse de 10,52%, leurs importations se chiffrant à 4,127 mds USD contre 4,613 mds USD. Idem pour les biens d'équipements agricoles qui ont totalisé 253,06 millions USD, contre 275,41 millions USD (-8,12%), les biens d'équipements industriels avec 7,41 mds USD contre 7,82 mds USD (-5,24%) et enfin les biens de consommation (non alimentaires) avec 3,22 mds USD contre 3,30 mds USD (-2,36%). En parallèle à ces baisses, deux groupes de produits importés ont connu des hausses durant la même période. Les demi-produits ont, en effet, totalisé 5,80 mds USD, contre 5,42 mds USD (+7,12%), et les produits bruts ont atteint 1 04,07 md USD, contre 974,44 millions USD (+7,04%).
Quant aux pays avec lesquels a échangé l’Algérie, on retrouve, sans surprise, la Chine au premier rang des fournisseurs avec 4,219 mds USD (plus de 19% des importations globales algériennes), en hausse de 23,14%, suivie de la France avec 2,144 md USD (-5,93%), de l' Espagne avec 1,678 md USD (-6,76%), de l'Allemagne avec 1,643 md USD (-0,83%) et l'Italie avec 1,577 md USD (-17,42%). Alors que pour les clients attitrés, la France devance l'Italie et est devenue numéro un avec 2,660 mds USD, soit 14% des exportations algériennes globales, en hausse de 14,98%, suivie de l'Italie avec 2,501 mds USD (-16,41%), l'Espagne avec 2,259 mds USD (-11,03%), les Etats-Unis avec 1,597 md USD (-17,74%) et la Grande-Bretagne avec 1,184 md USD (-16,29%).
Azedine Maktour
Durant les quatre premiers mois de cette année, selon les statistiques de la Direction générale des douanes, la balance commerciale de l'Algérie enregistrait un déficit de 1,84 milliard de dollars, pratiquement le même, à 100 millions de dollars près, que le déficit enregistré durant la même période en 2018. Deux mois plus tard, c'est-à-dire entre janvier et fin juin dernier, la balance commerciale était déficitaire de 3,18 milliards de dollars. Toujours à titre comparatif avec la même période en 2018, le déficit était de 2,84 milliards de dollars. C’est dire donc si l’on achète toujours beaucoup et que l’on vend aussi peu. Et quand on vend, il est sans doute inutile de préciser que l’essentiel de ce qu’exporte l’Algérie ce sont les hydrocarbures.
Lors du premier semestre qui vient de s’écouler, nos ventes à l’étranger ont été dominées à 93,10% du volume global des exportations par les hydrocarbures, pour un montant de 17,65 milliards de dollars (mds), contre 18,84 mds USD à la même période en 2018, soit une baisse de 6,31%. Du total de nos exportations, seuls 6,9 % ne sont pas constitués d’hydrocarbures, pour 1,31 milliard de dollars, encore moins de 10 % qu’à la même période, l’année dernière.
Au total, les exportations algériennes ont atteint 18,96 milliards de dollars durant le 1er semestre de l'année en cours, contre 20,29 mds USD à la même période de 2018, soit une baisse de -6,57%, est-il relevé à travers les statistiques des douanes. Les importations, elles, ont atteint 22,14 mds USD, contre 23,14 mds USD, enregistrant ainsi une baisse de 4,30% par rapport à la même période en 2018. Des chiffres qui font que, durant les six premiers mois de cette année, les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 86%, contre 88% à la même période de l'année précédente.
Nos maigres exportations hors hydrocarbures durant la première moitié de cette année étaient composés des demi-produits avec 995,12 millions USD (contre 1.129,94 md USD en 2018) en baisse de 11,93%, des biens alimentaires avec 208,02 millions USD (contre 202,33 millions USD) en hausse de 2,81%, des biens d'équipements industriels avec 44,77 millions USD (contre 51 millions USD) en baisse de 12,23%. Dans le chapitre exportations également, on retrouve des produits bruts avec 40,53 millions usd, contre 52,36 millions (-22,59%) l’année dernière, les biens de consommation non alimentaires, avec 19,10 millions usd, contre 17,42 millions usd, soit une hausse de +,62% par rapport à la même période de comparaison, et enfin les biens d'équipements agricoles avec 0,19 millions usd contre 0,09 millions USD, en hausse de 110,07%.
Selon les chiffres de la douane, cinq groupes de produits sur les sept que contient la structure des importations ont reculé lors des six premiers mois de cette année par rapport à la même période en 2018. Ainsi, la facture d'importation du groupe énergie et lubrifiants (carburants) a chuté de 62,22%, s'établissant à 275,51 millions USD, contre 729,32 millions USD. Les biens alimentaires ont enregistré une baisse de 10,52%, leurs importations se chiffrant à 4,127 mds USD contre 4,613 mds USD. Idem pour les biens d'équipements agricoles qui ont totalisé 253,06 millions USD, contre 275,41 millions USD (-8,12%), les biens d'équipements industriels avec 7,41 mds USD contre 7,82 mds USD (-5,24%) et enfin les biens de consommation (non alimentaires) avec 3,22 mds USD contre 3,30 mds USD (-2,36%). En parallèle à ces baisses, deux groupes de produits importés ont connu des hausses durant la même période. Les demi-produits ont, en effet, totalisé 5,80 mds USD, contre 5,42 mds USD (+7,12%), et les produits bruts ont atteint 1 04,07 md USD, contre 974,44 millions USD (+7,04%).
Quant aux pays avec lesquels a échangé l’Algérie, on retrouve, sans surprise, la Chine au premier rang des fournisseurs avec 4,219 mds USD (plus de 19% des importations globales algériennes), en hausse de 23,14%, suivie de la France avec 2,144 md USD (-5,93%), de l' Espagne avec 1,678 md USD (-6,76%), de l'Allemagne avec 1,643 md USD (-0,83%) et l'Italie avec 1,577 md USD (-17,42%). Alors que pour les clients attitrés, la France devance l'Italie et est devenue numéro un avec 2,660 mds USD, soit 14% des exportations algériennes globales, en hausse de 14,98%, suivie de l'Italie avec 2,501 mds USD (-16,41%), l'Espagne avec 2,259 mds USD (-11,03%), les Etats-Unis avec 1,597 md USD (-17,74%) et la Grande-Bretagne avec 1,184 md USD (-16,29%).
Azedine Maktour
