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Sur décision du Haut conseil de sécurité L’Algérie ferme son espace aérien au Maroc

Nouvelle décision des hautes autorités du pays contre le Makhzen avec la décision de fermer, depuis hier, l’espace aérien au Maroc, un mois après celle portant rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - L’Algérie répond une nouvelle fois et d’une manière ferme aux provocations marocaines : presque un mois, le 24 août dernier plus exactement, après avoir décidé de la rupture de ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest, l’Algérie prend une autre mesure coercitive consistant en la fermeture de l’espace aérien au Maroc.
C’est, là, la résolution clé de la réunion, hier, du Haut Conseil de sécurité, tenue sous la présidence du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune. Un conclave dédié à l'examen des développements aux frontières avec le royaume du Maroc, au regard de la poursuite des provocations et pratiques hostiles du côté marocain. Suite à quoi, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué, «le Haut Conseil de sécurité a décidé de la fermeture immédiate de l'espace aérien de l'Algérie à tous les aéronefs civils et militaires marocains, ainsi qu'à ceux qui portent un numéro d'immatriculation marocain, et ce, à partir de ce jour». Cette deuxième décision intervient après la première prise il y a un mois portant la rupture des relations diplomatiques de l’Algérie avec son voisin marocain.
Le 24 août dernier, en effet, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, annonçait la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. La raison ? Les «actions hostiles» du royaume à l'égard du pays, avait annoncé Ramtane Lamamra lors d’une conférence de presse.
Et d’ajouter que «l'Histoire avait montré que le royaume du Maroc n'a jamais cessé de mener des actions hostiles à l'encontre de l'Algérie».
Et pas loin que mardi, le chef de notre diplomatie estimait que cette rupture des relations avec le Maroc était une décision que l'Algérie devait prendre afin, selon lui, «d'envoyer le message approprié» au gouvernement du pays voisin après «des actes hostiles à la souveraineté et à l'unité de l'Algérie».
«L'Algérie a été extraordinairement patiente face à tous les actes que le Maroc a commis contre sa souveraineté et son unité. C'est pour cela que nous pensons qu'une telle décision (la rupture des relations) a envoyé le message approprié au gouvernement du Maroc pour lui signifier que nous ne pouvions nous permettre d'accepter davantage le comportement de ce pays voisin», a déclaré Lamamra à la chaîne CNN International. Pour lui, cette décision de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc était «une manière civilisée de mettre un terme à une situation qui ne pouvait durer davantage sans causer de dommages, et qui risquait de mener les deux pays vers une voie non souhaitable».
Il faut rappeler que lors d’une précédente réunion, extraordinaire celle-là, du même Haut Conseil de sécurité, tenue le 18 août dernier, il a été «pris acte des récents événements douloureux et des actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l'entité sioniste, contre l'Algérie, soit les tragiques incendies enregistrés dans nombre de wilayas du pays, notamment à Tizi-Ouzou où l'implication des deux mouvements terroristes MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) et Rachad a été «établie», tout autant que leur implication dans l'assassinat du défunt Djamel Bensmaïn à Larbaâ-Nath-Irathen, le 9 août écoulé.
Lors de cette réunion, outre la «prise en charge des blessés», il a été décidé «d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l'unité nationale, jusqu'à leur éradication totale, notamment le MAK qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l'entité sioniste».
Et d’ajouter que «les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l'Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l'intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest». Une révision qui se concrétisera, six jours plus tard, par la décision de rompre ces relations entre les deux pays avant la fermeture, depuis hier, de l’espace aérien de notre pays au Maroc.
M. K.

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