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52e vendredi de mobilisation Le Hirak toujours persévérant

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

Une semaine avant de boucler sa première année, le mouvement populaire reste fidèle à ses premières revendications et il ne compte pas s’arrêter avant de les réaliser.
La mobilisation d’hier au 52e vendredi de la révolution citoyenne est annonciatrice d’une mobilisation encore plus ample vendredi prochain, à la veille du 22 février.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - La capitale a vibré, hier, à l’occasion du 52e anniversaire de la mobilisation populaire contre le système, sous les pieds de flots humains qui l’ont submergée dans l’après-midi.
A une semaine de la célébration du premier anniversaire de la naissance de ce mouvement qui a neutralisé les figures du régime de Bouteflika, les manifestants tiennent toujours aux mêmes revendications, réitérant les mêmes slogans appelant au changement radical du système politique et à l’instauration d’une deuxième République. A la rue Didouche-Mourad, d’où une déferlante humaine est descendue vers le centre-ville, les manifestants ont déployé massivement des pancartes jaunes sur lesquelles était inscrit l’un des slogans phares de la révolution populaire, à savoir «Etat civil non militaire».
Pendant ce moment, une autre procession humaine très importante s’est ébranlée de la place du 1er-Mai vers le centre-ville, avec les slogans habituels du mouvement. La troisième déferlante humaine, phénoménale, est provenue des tréfonds des quartiers populaires de l’ouest d’Alger, La Casbah, Bab-el-Oued, Bologhine…
Les manifestants rejettent tout dialogue avec le pouvoir, affirmant que le chef de l’Etat n’a aucune légitimité.
Ils ont appelé au boycott du derby algérois entre l’USMA et le MCA du samedi 22 février, programmé la journée d’anniversaire du Hirak.
Les manifestants, qui se préparent à une forte mobilisation la semaine prochaine ,ont dénoncé l’embargo sécuritaire qui frappe le centre-ville, appelant à la libération des détenus du mouvement, acclamant surtout le nom de Karim Tabbou, porte-parole de l’UDS, qui est incarcéré à la prison de Koléa, à Tipasa. Ils ont rendu hommage au procureur du tribunal de Sidi-M’hamed qui a défendu, la semaine passée, les manifestants en demandant leur acquittement et en plaidant pour l’indépendance de la justice.
Ils ont dénoncé la sanction de ce procureur par la tutelle qui a décidé de le muter dans une wilaya du sud du pays ,en s’en prenant au ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, dont ils exigent le départ.
A une semaine de la célébration de l’anniversaire du mouvement, les manifestants échangeaient à propos du bilan à dresser. L’unité du peuple en est le premier point positif. Le pacifisme du mouvement est aussi salué.
«Certains disent que nous avons peur car nous sommes pacifiques. Le pacifisme ne traduit pas notre peur. C'est notre arme et c'est avec cette arme qu'on leur fait peur. Nous sommes sortis pacifiquement pour le changement du système et nous sommes toujours là pour le même objectif», explique un jeune à plusieurs personnes qui l’entouraient à Didouche-Mourad.
Un autre évoque le démantèlement du régime de Bouteflika, en affirmant que ce régime est loin d’être fini.
«Les hommes qui symbolisaient le régime de Bouteflika ont certes disparu. Mais les appareils sur lesquels s’appuyait ce régime sont toujours là. Le FLN, le RND, l’UGTA, l’APN… ce sont les instruments de Bouteflika. Pire, ce sont eux qui décident pour nous», a-t-il argué.
Et de soutenir que «tant que ces appareils ne disparaissent pas, on ne peut pas parler de changement».
K. A.

 

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