Contrairement, à la tradition des Forums d’El
Moudjahid, Amar Belhimer, membre du panel du dialogue, a écourté d’abord
ses interventions. Tantôt portant un soutien indéfectible au Hirak, dont
il se dit «partie prenante depuis son lancement», tantôt réduisant le
mouvement populaire à un ensemble de slogans apolitiques et stériles. Et
à ceux qui prônent la transition, il a répliqué que la Constituante est
inutile.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Face au rejet catégorique de la tenue de l’élection présidentielle par la rue depuis plusieurs vendredis et auxquelles le pouvoir tient fermement par l’annonce de la convocation du corps électoral, le membre du panel pour le dialogue s’est montré satisfait quant à l’issue de la crise qui secoue le pays depuis 7 mois. L’argument qu’il a brandi, c’est la qualité de la représentation de la commission de préparation des élections dirigée par des personnalités crédibles qui garantit la réussite des élections et «la sortie massive de la population à aller voter», et de suite, il pose aussi la condition de la qualité des candidatures au scrutin présidentiel.
Pour lui, le mouvement populaire enclenché depuis le 22 février pour le changement le schématise en «guerre d’images», et son évolution dans le temps, il la réduit en «guerre de slogans», au lieu d’être une «guerre de programmes politiques». Et pourtant, il se considère comme étant un opposant historique au régime quant son quotidien Demain l’Algérie a été interdit de parution en avril 1999. Plus encore, il affirme qu’il participe au Hirak depuis le début. Quant aux préalables de la tenue d’élections honnêtes, l’orateur a affirmé que les conditions du départ du gouvernement, et la mise en liberté des détenus politiques, ont été notifiées dans le rapport du panel, et de déclarer que le panel est «un réceptacle», et que «notre mission s’arrête à la date de remise du rapport au chef de l’Etat». Toutefois, il n’omet pas d’exprimer sa satisfaction quant à la réussite de la tenue de l’élection présidentielle. «Avec des candidats crédibles, le peuple va sortir pour aller voter», s’est-il contenté de dire. Quant à la composition de la commission de préparation des élections, Amar Belhimer a promis que l’annonce de sa composition est imminente et ne dépassera pas les 48 heures.
Selon lui, elle sera marquée par la qualité des personnalités qui la composent, issues des organisations professionnelles intellectuelles, citant entre autres, le Cnes, et l’Ordre des avocats, mais sans pour autant fournir de précisions.
Revenant à l’issue de la revendication populaire menée par le Hirak des vendredis, le représentant du panel s’est montré convaincu que le passage de l’étape des slogans à la confrontation des programmes politiques «aboutira positivement». Mais à une question relative au retrait de personnalités de l’action du panel, Amar Belhimer a répliqué que ceux-ci ont exigé des garanties au préalable, mais «dans le cas où les élections se présentent dans la transparence et la crédibilité», l’invité du Forum s’est montré convaincu que ces personnalités vont «émerger» au moment opportun. Et de poursuivre qu’il n’a jamais douté de leur patriotisme.
A. B.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Face au rejet catégorique de la tenue de l’élection présidentielle par la rue depuis plusieurs vendredis et auxquelles le pouvoir tient fermement par l’annonce de la convocation du corps électoral, le membre du panel pour le dialogue s’est montré satisfait quant à l’issue de la crise qui secoue le pays depuis 7 mois. L’argument qu’il a brandi, c’est la qualité de la représentation de la commission de préparation des élections dirigée par des personnalités crédibles qui garantit la réussite des élections et «la sortie massive de la population à aller voter», et de suite, il pose aussi la condition de la qualité des candidatures au scrutin présidentiel.
Pour lui, le mouvement populaire enclenché depuis le 22 février pour le changement le schématise en «guerre d’images», et son évolution dans le temps, il la réduit en «guerre de slogans», au lieu d’être une «guerre de programmes politiques». Et pourtant, il se considère comme étant un opposant historique au régime quant son quotidien Demain l’Algérie a été interdit de parution en avril 1999. Plus encore, il affirme qu’il participe au Hirak depuis le début. Quant aux préalables de la tenue d’élections honnêtes, l’orateur a affirmé que les conditions du départ du gouvernement, et la mise en liberté des détenus politiques, ont été notifiées dans le rapport du panel, et de déclarer que le panel est «un réceptacle», et que «notre mission s’arrête à la date de remise du rapport au chef de l’Etat». Toutefois, il n’omet pas d’exprimer sa satisfaction quant à la réussite de la tenue de l’élection présidentielle. «Avec des candidats crédibles, le peuple va sortir pour aller voter», s’est-il contenté de dire. Quant à la composition de la commission de préparation des élections, Amar Belhimer a promis que l’annonce de sa composition est imminente et ne dépassera pas les 48 heures.
Selon lui, elle sera marquée par la qualité des personnalités qui la composent, issues des organisations professionnelles intellectuelles, citant entre autres, le Cnes, et l’Ordre des avocats, mais sans pour autant fournir de précisions.
Revenant à l’issue de la revendication populaire menée par le Hirak des vendredis, le représentant du panel s’est montré convaincu que le passage de l’étape des slogans à la confrontation des programmes politiques «aboutira positivement». Mais à une question relative au retrait de personnalités de l’action du panel, Amar Belhimer a répliqué que ceux-ci ont exigé des garanties au préalable, mais «dans le cas où les élections se présentent dans la transparence et la crédibilité», l’invité du Forum s’est montré convaincu que ces personnalités vont «émerger» au moment opportun. Et de poursuivre qu’il n’a jamais douté de leur patriotisme.
A. B.
