Dans un contexte de tension croissante entre la Russie et l'Etat sioniste, la porte-parole de la diplomatie russe a accusé les responsables israéliens de se livrer à la polémique alors même que des mercenaires israéliens seraient présents en Ukraine. «Je vais vous dire quelque chose que les hommes politiques israéliens, qui lancent actuellement une campagne [...] ne voudront probablement pas entendre. Cela pourrait les intéresser. Il y a de fait des mercenaires israéliens en Ukraine en ce moment aux côtés des combattants d'Azov», a ainsi déclaré Maria Zakharova, interviewée par Sputnik à Moscou le 4 mai.
Par ailleurs, la Commission européenne a proposé un embargo progressif de l'UE sur le pétrole et les produits pétroliers achetés à la Russie, en représailles à la guerre en Ukraine. « Nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d'ici à la fin de l’année », a détaillé Ursula von der Leyen devant les eurodéputés à Strasbourg, en présentant un sixième paquet de sanctions contre Moscou.
Du côté d’Azovstal :
«En ce moment, des unités de l'armée russe et de la République populaire de Donetsk procèdent à la destruction de ces postes de tir en utilisant l'artillerie et l'aviation», a fait savoir dans un communiqué le ministère russe de la Défense. «Le cessez-le-feu a été annoncé pour la période où il était nécessaire d'évacuer des civils depuis le territoire de l'usine Azovstal. Les combattants d'Azov et [des unités de] l'armée ukrainienne se trouvant sur le territoire de l'usine en ont profité. Ils ont quitté les sous-sols pour installer leurs postes de tir sur le territoire et dans les bâtiments de l'usine», est-il précisé. Selon le correspondant de RIA Novosti qui se trouve sur les lieux, on entend le bruit de bombardement sur le territoire d'Azovstal et on y voit de la fumée.
D’autre part, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l'Occident devait arrêter de fournir des armes à l'Ukraine, dans une conversation téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron. « L’Occident pourrait aider à arrêter ces atrocités en exerçant une influence appropriée sur les autorités de Kiev, ainsi qu'en arrêtant la fourniture d'armes à l’Ukraine », a déclaré le président selon un communiqué du Kremlin, affirmant que Kiev «manqu[ait] de préparation pour un travail sérieux» dans les pourparlers de paix.
Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret prévoyant des mesures économiques de représailles aux sanctions prises par certains Etats étrangers. Ce texte interdit toute opération commerciale avec une liste de personnes physiques et morales qui doit être établie dans les 10 jours par le gouvernement russe. Il sera également interdit d’exporter de Russie des matières premières et des produits si de telles personnes en sont bénéficiaires.
