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Bensalah lance des invitations À la classe politique et la société civile Le pouvoir maintient sa feuille de route

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, entame les consultations avec la classe politique, la société civile et les personnalités nationales. Jeudi dernier, Bensalah recevait, en effet, ses premiers invités tandis que la présidence de la République adressait, le jour même, des invitations à une centaine de partis, d’organisations et de personnalités pour une «conférence de concertation» qui se tiendra après-demain, lundi.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - C’est, donc, successivement, l’ancien président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, l’avocat et militant des droits de l’Homme Miloud Brahimi et le président du parti front El Mostaqbal qui étaient reçus, jeudi, par Bensalah dans le cadre de ces consultations.
Le jour même de son entrée en fonction, le 9 avril dernier, Abdelkader Bensalah avait, pour rappel, précisé que sa mission consistait en l’organisation d’élection présidentielle. Il convoqua, d’ailleurs, dès le lendemain, le corps électoral pour le 4 juillet prochain. Il ajoutait dans son allocution du 9 avril que, par ailleurs, « c’est en concertation avec la classe politique et civile citoyenne que je me propose, en priorité et en urgence, de créer une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes » .
Voici donc le cadre des consultations lancées par Abdelkader Bensalah et, à travers lui, le pouvoir, c’est-à-dire l’armée qui, depuis le 26 mars, insiste sur l’application de l’article 102 de la Constitution. Une feuille de route que Gaïd Salah précisera le 30 mars, puis, surtout, à partir du 2 avril , date du coup de force enclenché contre Abdelaziz Bouteflika, lorsqu’il ajoutera, aux côtés de l’article 102, les articles 7 et 8 de la Constitution, qui signifient tout bonnement l’organisation des élections. « Le temps nous est désormais compté », disait le chef de l’état-major, mardi dernier à partir de In Aménas, en allusion à la prochaine élection présidentielle que le pouvoir veut absolument tenir le 4 juillet prochain. Mais l’appel de Bensalah, qui vient en écho à l’intervention de Gaïd Salah, sera-t-il entendu par les concernés ?
En dehors de quelques partis et organisations proches du pouvoir, l’on imagine mal des partis d’opposition par exemple répondre à cette invitation dans ce contexte particulier marqué par une révolution populaire sans précédent contre le système et ses symboles. Lui-même objet d’une immense contestation populaire, Abdelkader Bensalah aura du mal à convaincre grand monde, y compris chez certains traditionnels soutiens du pouvoir.
En tout cas, il s’agit pour le chef de l’Etat et pour le pouvoir du premier test sérieux de sa tentative d’imposer sa présidentielle du 4 juillet prochain. Ou même décalée de quelques semaines…
K. A.

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