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SECURITE ROUTIERE Les accidents en courbe descendante depuis deux ans

Photo : Sidali / New Press
Photo : Sidali / New Press

Le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routières assure que les indicateurs du phénomène de l’accidentalité routière connaissent une baisse depuis deux ans. Selon lui, les bilans des deux dernières années restent les meilleurs depuis plus de deux décennies.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Chiffres à l’appui, Ahmed Naït El Hocine affirme que les chiffres de la sinistralité routière sont en baisse depuis 2016, l’année où le ministère de l’Intérieur a hérité de ce dossier. «En 2016, le bilan était de 4 500 morts. L’année suivante soit en 2017, les statistiques sont descendues sous la barre de 4 000 morts pour déplorer 3 600 décès. Ainsi 900 personnes sont dites épargnées et échappées à la mort», explique-t-il avant de préciser que le bilan de la sécurité routière de l’année 2017 était le meilleur bilan enregistré depuis plus de deux décennies.
Même constat poursuit-il, pour l’année 2018. «Pendant les onze premiers mois de 2018, les indicateurs sont également à la baisse pour le nombre d’accidents corporels, nombre de blessés et le nombre de morts».
Les statistiques établies pour cette période font état de 21 568 accidents soldés par la mort de 3 091 personnes et de 3 056 blessés, soit une baisse de 8,36% pour le nombre d’accidents corporels, de 8% pour le nombre de morts et 10% pour le nombre de blessés. «C’est la première fois où nous descendons sous la barre des 3 500 morts», dit-il. Cette baisse des indicateurs de la sécurité routière est, selon lui, le résultat d’un travail de sensibilisation et de contrôle exercé sur le terrain.
Intervenant lundi dernier sur les ondes de la radio Chaîne 3, le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routières évoque les principaux facteurs des accidents de la circulation de la route.
Selon lui, le facteur humain reste la cause prédominante.
«Plus de 90% des causes des accidents sont dus essentiellement au non-respect des règles de la circulation routière à leur tête l’infraction liée à l’excès de vitesse avec près de 25% des causes des accidents.»
Il dresse ainsi le profil des conducteurs impliqués dans les accidents de la route d’où ressortent essentiellement les jeunes de moins de 29 ans. «Ils représentent presque 40% des conducteurs impliqués dans ces accidents», fait-il remarquer.
Selon les données statistiques du Centre national de prévention et de sécurité routières, les titulaires des permis de conduire de moins de deux ans restent un facteur «très visible». «Les titulaires de permis probatoire représentent près de 23,49% des conducteurs impliqués durant les onze premiers mois de 2018, soit 50 066 conducteurs», dit-il encore. Les titulaires de permis de moins de cinq ans représentent, pour leur part, 50% des conducteurs impliqués.

Des doublures pour les transporteurs en attendant le chronotachygraphe
Evoquant les transports de voyageurs et des marchandises, souvent impliqués dans de tragiques accidents de la circulation routière, Ahmed Naït El Hocine précise que plusieurs mesures ont été prises notamment le fractionnement des trajets et l’obligation de disposer d’une doublure pour le conducteur. «Cela est vérifiable dans les stations de voyageurs où une feuille de route doit être impérativement paraphée par le conducteur doublure lorsqu’il y a un long trajet. Cette mesure est appliquée depuis près d’une année et demie et le nombre des conducteurs impliqués est actuellement en baisse», note-t-il.
Il ajoute toutefois que cette mesure reste transitoire en attendant l’entrée en vigueur du chronotachygraphe. Il rappelle ainsi la convention établie entre le ministère des Transports et Algérie Télécom pour le choix du modèle de cet appareil. «Nous sommes passés au smart-chronotachygraphe, une des dernières technologies. Il va offrir plus de fonctionnalités et permettre aux services de la sécurité plus de visibilité sur le temps de conduite, le temps de repos ainsi que sur la vitesse pratiquée», souligne-t-il.

D’abord le permis de conduire biométrique
Le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routières indique que la généralisation du permis de conduire électronique biométrique intervient d’abord avant de passer au permis à points. Une opération qui, précise-t-il, est soumise au planning mis en place par le ministère de l’Intérieur. «Nous avons commencé par la wilaya d’Alger en avril dernier. A partir du premier trimestre, nous allons entamer son déploiement vers l’ensemble des wilayas du pays et ce, selon un planning préétabli par le ministère de l’Intérieur», dit-il.
Quant à la Délégation nationale à la sécurité nationale, il assure que le texte du décret exécutif portant missions et organisation de cet organe est fin prêt et sera incessamment promulgué.
Ry. N.

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