La stabilité politique du pays est une condition sine qua non pour
une stabilité économique et donc pour le développement du pays.
Ghazi Boucharef - Alger (Le Soir) - C’est ce qu’a affirmé M. Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), lors de l’ouverture officielle de l’assemblée nationale générale.
Cette dernière, constituant un congrès qu’il préside lui-même, aura comme ambition de représenter la totalité des commerçants algériens, à tous les niveaux, « à la différence de l’Union générale des commerçant & artisans algériens l’UGCA et l'Association nationale des commerçants et artisans l’ANCA », toujours selon M. Boulenouar. En effet, cette nouvelle assemblée aura pour principaux objectifs d’encadrer et de structurer les activités commerciales, d’encourager la production nationale, de pousser les professionnels algériens à l’étranger à contribuer au développement de l’économie algérienne, et enfin, d’accompagner les professionnels de la formation avec la mise en place d’un chargé de formation dans chaque entreprise. « L’une de nos plus grandes priorités est d’exporter le maximum de produits nationaux en les promouvant et en les faisant connaître à l’étranger .»
D’autant plus que « le Sud algérien se trouve être la région idéale pour l’agriculture. En effet, celle-ci est souvent sous-estimée par les Algériens », a souligné le représentant de l’Assemblée à Biskra. « Ceux qui ont comme projets d’investir dans le domaine du jus de fruits afflueraient à Biskra, s’ils savaient que les mangues et les pommes, par exemple, y sont cultivées en quantité importante. Ce qui apporterait énormément à l’économie nationale. La production de nacelles provenant de palmeraies ainsi que la production d’huile d’olive y sont également en plein essor. Ces données devraient d’abord être connues par les jeunes sans travail», a-t-il informé.
Selon M. Mokrani, représentant du ministère du Commerce, la conjoncture socio-économique actuelle ne devrait pas empêcher le pays de sortir de la crise économique dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Pour que la production algérienne évolue, le ministère du Commerce encourage, toujours selon M. Mokrani, l’utilisation de tous les moyens nécessaires pour que l’économie nationale puisse s’adapter au dynamisme commercial du mois du Ramadhan qui constitue une référence pour le fonctionnement du commerce du pays. « L’activité économique devrait être régulée en poussant, petit à petit, les acteurs du commerce informel, dont les jeunes, à se diriger vers le formel, où le travail ne manque, effectivement, pas. Ainsi, les chances que l’économie algérienne dévie seront moindres », a affirmé M. Mokrani.
Ce dernier a ajouté que la traçabilité de la production doit être développée et que l’activité économique doit se retrouver dans un cadre moderne, suivant les normes internationales.
G. B.
Ghazi Boucharef - Alger (Le Soir) - C’est ce qu’a affirmé M. Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), lors de l’ouverture officielle de l’assemblée nationale générale.
Cette dernière, constituant un congrès qu’il préside lui-même, aura comme ambition de représenter la totalité des commerçants algériens, à tous les niveaux, « à la différence de l’Union générale des commerçant & artisans algériens l’UGCA et l'Association nationale des commerçants et artisans l’ANCA », toujours selon M. Boulenouar. En effet, cette nouvelle assemblée aura pour principaux objectifs d’encadrer et de structurer les activités commerciales, d’encourager la production nationale, de pousser les professionnels algériens à l’étranger à contribuer au développement de l’économie algérienne, et enfin, d’accompagner les professionnels de la formation avec la mise en place d’un chargé de formation dans chaque entreprise. « L’une de nos plus grandes priorités est d’exporter le maximum de produits nationaux en les promouvant et en les faisant connaître à l’étranger .»
D’autant plus que « le Sud algérien se trouve être la région idéale pour l’agriculture. En effet, celle-ci est souvent sous-estimée par les Algériens », a souligné le représentant de l’Assemblée à Biskra. « Ceux qui ont comme projets d’investir dans le domaine du jus de fruits afflueraient à Biskra, s’ils savaient que les mangues et les pommes, par exemple, y sont cultivées en quantité importante. Ce qui apporterait énormément à l’économie nationale. La production de nacelles provenant de palmeraies ainsi que la production d’huile d’olive y sont également en plein essor. Ces données devraient d’abord être connues par les jeunes sans travail», a-t-il informé.
Selon M. Mokrani, représentant du ministère du Commerce, la conjoncture socio-économique actuelle ne devrait pas empêcher le pays de sortir de la crise économique dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Pour que la production algérienne évolue, le ministère du Commerce encourage, toujours selon M. Mokrani, l’utilisation de tous les moyens nécessaires pour que l’économie nationale puisse s’adapter au dynamisme commercial du mois du Ramadhan qui constitue une référence pour le fonctionnement du commerce du pays. « L’activité économique devrait être régulée en poussant, petit à petit, les acteurs du commerce informel, dont les jeunes, à se diriger vers le formel, où le travail ne manque, effectivement, pas. Ainsi, les chances que l’économie algérienne dévie seront moindres », a affirmé M. Mokrani.
Ce dernier a ajouté que la traçabilité de la production doit être développée et que l’activité économique doit se retrouver dans un cadre moderne, suivant les normes internationales.
G. B.
