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Pour manque de places en préscolaire Les élèves nés en 2013 autorisés à s’inscrire en 1re année primaire

©Anis / New Press
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Le ministère de l’Education nationale a autorisé les inscriptions des enfants nés entre le 1er et le 31 mars 2013 en première année primaire et ce, pour la rentrée scolaire 2018-2019. Un communiqué du ministère de l’Education nationale oblige les écoles qui ont encore des places à accepter cette catégorie d’élèves.
La dérogation d’inscription pour les enfants âgés de 5 ans et demi en première année primaire et qui n’était valable qu’aux enfants dont les parents exercent dans le secteur de l’enseignement et dont un décret ministériel stipule que leurs enfants peuvent s’inscrire avec une dérogation délivrée par l’inspecteur de l’éducation exerçant dans la circonscription, vient d’être généralisée à tous les enfants cette année.
La directive a été envoyée à toutes les Directions de wilaya avec la demande d’envoi des listes des enfants éligibles qui étaient en préscolaire la saison précédente, afin de leur éviter de perdre une année d’études en attendant l’âge de six ans réglementaire.
Ainsi, les enfants âgés de 5 ans doivent obligatoirement être inscrits en préscolaire, cependant, le manque de places disponibles et de classes spécialisées qui contiennent 25 élèves a contraint le ministère à trouver une solution et à accepter les enfants nés durant les trois premiers mois de l’année dans la première année primaire. Cette solution, selon les différents directeurs de l’éducation de wilaya, mettra fin au problème récurrent des enfants âgés de cinq ans et demi, ayant effectué leur préscolaire et qui fêteront leurs 6 ans durant les mois de janvier, février ou mars. Cependant, le problème auquel font face les directeurs de l’éducation et les parents à la fois est le manque de places pédagogiques, avec le retard enregistré sur les nouveaux projets du ministère de l’Education nationale sans oublier qu’au niveau du préscolaire, les directeurs des écoles se plaignent de la surcharge des classes.
La nouvelle directive est de 25 élèves par classe et pas un de plus, ce qui mettra beaucoup de directeurs dans l’embarras sachant que l’enseignement préscolaire a été généralisé dans les écoles publiques et privées depuis la rentrée 2016-2017.
Les modes de prise en charge des classes du préscolaire se sont faits sur la base d’un manuel scolaire uniformisé. Et durant l’année scolaire 2017-2018, 70% des élèves qui étaient en première année primaire avaient bénéficié de l'enseignement préparatoire, soit l'équivalent de plus de
563 000 élèves. Le nombre d'enfants ayant bénéficié de l'éducation préparatoire est passé de 21 120 enfants, durant l'année scolaire 1992-1993, à plus de 563 000 enfants, lors de l'année scolaire précédente.

La surcharge plane sur les grandes villes
La surcharge au niveau des classes préparatoires se fera ressentir dans les grandes villes notamment concernées par les transferts massifs d’habitants comme c’est le cas à Alger et Constantine où la situation sur le plan des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire n'est pas de tout repos. «Cette année, avec les opérations de relogement qui ont donné lieu au transfert de 9 000 familles vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli (extension ouest UV n°20), vers le pôle urbain Massinissa et probablement vers Békira, où seront relogées 1 550 familles le 20 août prochain, le secteur de l'éducation doit faire face aux zones de pression créées dans le sillage de ces déplacements de population», avait affirmé le DE Mohamed Bouhali. Il expliqua lors d’une conférence de presse qu’au pôle Massinissa, par exemple, on a inscrit 855 élèves dans le cycle primaire, un nombre qui exige au moins deux écoles, ainsi que 715 élèves dans le cycle moyen et 165 élèves dans le secondaire.
«Sur le terrain, au niveau de ce pôle, nous avons 3 écoles primaires, 2 établissements scolaires du moyen et un lycée en cours de réalisation, et l'on est assuré de réceptionner deux écoles primaires pour la prochaine rentrée scolaire, qui peuvent contenir les 855 élèves inscrits, avec la contrainte d'aller vers la double vacation.» Mais le directeur de l'éducation n'a pas pu cacher son inquiétude au sujet de l'achèvement des travaux de ces nouvelles écoles à cause des départs massifs des travailleurs en congé, et l'Aïd el-Adha, qui va certainement faire prolonger les vacances sur les chantiers.
Ilhem Tir

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