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HAUSSE DU PRIX DU POULET Les explications du conseil national de la filière avicole

Le prix du poulet s’est, une nouvelle fois, envolé. Dans certains quartiers, son prix a atteint des sommets vertigineux. Si les vendeurs de volaille l’expliquent par l’approche du Mawlid Ennabaoui, le Conseil national de la filière avicole le justifie par le manque du poussin de chair sur le marché.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Comme à chaque fête religieuse, le prix du poulet augmente d’un cran. Hier, au marché T’nache de Belouizdad à Alger, le poulet éviscéré ne descendait pas à moins de 380 dinars le kilogramme. Les vendeurs de volaille imputent cette hausse de prix à l’approche de la fête du Mawlid Ennabaoui. «C’est toujours comme ça à l’approche d’une fête religieuse. Comme le poulet est souvent la viande utilisée pour préparer les plats traditionnels à l’occasion de ces fêtes, son prix augmente automatiquement», tente d’expliquer Toufik, vendeur de volaille au vieux marché T’nache.
D’ailleurs, poursuit-il, «les gens ont pris l’habitude et ne protestent plus durant ces occasions».
En effet, les clients continuent à acheter le poulet à un prix fort sans rechigner. «C’est à cause du Mouloud. Une fois cette fête passée, le prix du poulet baissera», assure un quinquagénaire qui, ainsi, donne raison aux vendeurs de volaille. 
Pour le Conseil national de la filière avicole, la flambée du prix du poulet était attendue. «Nous enregistrons un manque du poussin d’un jour sur le marché mais aussi l’augmentation de son prix qui est passé de 45 à 120 dinars», explique le président du Conseil, El Moumane Kalli.
Selon lui, cette pénurie est provoquée par les accouveurs (ceux qui mettent l’œuf à couver pour produire le poussin d’un jour) qui «n’ont pas mis en place l’œuf à couver». Mais pourquoi les accouveurs n’ont pas procédé à cette opération ?
Le président du Conseil national de la filière avicole fait remarquer que le repro chair (poulets mâle et femelle destinés pour la production des œufs) n’est pas disponible en quantités suffisantes. «Le repro chair lui aussi manque sur le marché. Il n’y en a pas suffisamment pour pouvoir produire l’œuf à couver qui, à son tour, va couvrir les besoins du marché national pour la disponibilité du poussin d’un jour», détaille-t-il.
Soulignant que les besoins nationaux en repro chair sont entre 4,5 et 5 millions par an, il précise que l’Algérie importe entre 2 et 2,5 millions de repro chair produit localement entre 2 et 2,5 millions de repro chair. Seulement, poursuit-il, «les producteurs nationaux, qui sont au nombre de deux, n’assurent pas une production stable et régulière».
Il impute cette «instabilité» de production à un problème de matière première notamment le maïs et le soja qui entrent dans la composition de l’aliment de volaille. Selon lui, la TVA imposée par la loi de finances 2018 sur ces deux produits importés a provoqué l’augmentation de leurs coûts. «Certes, après moult démarches, le maïs a été exonéré de cette taxe en août dernier, mais il faut attendre six mois pour que cela se répercute sur le prix de ce produit», dit-il. Pour régler définitivement ce problème de pénurie, El Moumane Kalli rappelle que d’ici fin 2018, l’Algérie aspire à atteindre une production nationale de trois millions de repro chair. «C’est la seule solution pour ne plus avoir de problème de poussin d’un jour», conclut-il.
Ry. N.  

 

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