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APS Les journalistes veulent une section syndicale et un service public performant

Les journalistes et employés de l’APS ont tenu, hier au siège de l’agence à Alger, un rassemblement, le deuxième en l’espace d’une semaine, pour exprimer leur attachement à assurer un service public performant et demander leur droit à une véritable représentation syndicale.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Les protestataires sont revenus ainsi à la charge, dans le sillage du mouvement populaire inédit contre le système politique, mettant la pression sur la direction de l’entreprise afin d’accéder dans les plus brefs délais à leurs revendications.
Munis de pancartes sur lesquelles sont inscrites leurs demandes, les protestataires, une quarantaine environ, ont dénoncé les manœuvres des responsables visant à diviser les travailleurs et le retard pris dans la convocation d’une assemblée générale pour élire les représentants syndicaux.
«L’APS est un établissement public de la RADP et non pas une Sarl», «Non à la politique de diviser pour mieux régner », «Il n’y a pas de solutions sans syndicat», «Non à un syndicat manipulé » sont parmi les slogans inscrits sur les pancartes brandies par les journalistes en colère.
«L’avenir de notre agence est en danger», a lancé un intervenant avant qu’un autre ne demande à fixer une date pour l’installation du syndicat.
Dans une déclaration publique, les contestataires expliquent que les évènements qui ont secoué le pays «ont montré qu’à l’ère du numérique et des réseaux sociaux, aucun média ne peut plus verser dans le camouflage de la vérité ou l’atténuation des faits».
«Certes, nous avons assuré le minimum syndical dans la couverture notamment de ces évènements, mais nous sommes loin de répondre aux exigences du métier. Ces exigences doivent répondre à la nécessité d’assurer un service public de qualité, en rapportant les faits de manière impartiale, complète et objective. Nous ne voulons pas d’une ouverture a minima, conjoncturelle ou de circonstance», ont-ils lancé.
Ils disent vouloir «une réelle ouverture de notre média, qui donne la parole à toutes les sensibilités politiques et sociales, sans verser dans la calomnie, l’injure et l’insulte», soulignant que l’APS doit assurer sa mission de service public.
«Notre média doit être au service exclusif de la vérité et du citoyen. Notre seule conscience doit être la rigueur, le professionnalisme, l’éthique et la déontologie», ont-ils encore affirmé, en appelant à lever toute forme de censure ou de pression sur le travail du journaliste et à réhabiliter le statut du journaliste comme étant le fer de lance de l’agence et le protéger contre d’éventuelles pressions.
Et pour assurer un travail performant, les travailleurs de l’APS réclament que leurs droits élémentaires soient assurés et garantis. «Ce qui n’est, malheureusement, pas le cas actuellement», ont-ils affirmé. Il s’agit, selon eux, de l’élection de la section syndicale de l’entreprise. Dans ce contexte, les travailleurs dénoncent «le mépris, la marginalisation et des injustices».
Un responsable de l’agence, contacté par nos soins, a affirmé que «personne n’est contre la création d’un syndicat».
Il appelle les contestataires à désigner une délégation pour discuter des revendications avec la direction. Selon la même source, une assemblée générale est prévue pour le 10 avril et «elle permettra à tout le monde de parler de la situation de l’entreprise et de préparer l’élection d’une section syndicale avant la fin du mois».
Quant au service public, la même source fait savoir qu’«on est en train de travailler pour l’élaboration d’une charte qui sera appliquée sur tous ».
K. A.

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