L’appel à la destitution
du président de la République n’a pas eu de résonance, ni d’effets si
l’on tient compte du nombre des marcheurs et surtout des nouveaux
slogans affichés. Le départ de Bouteflika est une solution qui
appartient au passé déjà.
Les manifestants ont scandé les noms qui appartiennent au premier cercle du pouvoir et réclament justice, cela se comprend chez une bonne partie de la population tlemcénienne qui réfute, ce qu’une certaine opinion publique véhicule « Tlemcen n’a aucun statut privilégié comme certains le prétendent , c’est même le contraire , nous avons été privés d’un important projet pour la réalisation d’un hôpital universitaire à Tlemcen, et ce, à cause d’un ministre de la région », nous confie un cadre retraité de la santé.
On remarquera, cette fois-ci, qu’une certaine élite participe à la marche, les familles appartenant au leader du mouvement nationale (PPA et ENA) et les sympathisants de Bachir Ibrahimi. Comme d’habitude, une marée humaine est partie de la grande place pour sillonner les grandes artères de la ville dans une marche pacifique.
Un petit incident a eu lieu lorsque des manifestants portant des gilets jaunes ont été rappelés à l’ordre par les organisateurs de la marche.
Au début de cette révolution tranquille, les yeux étaient braqués vers Tlemcen, pour savoir si la population allait être au rendez-vous de cet événement historique, qui certainement dressera d’autres contours de la vie politique en Algérie .
Il faut tout de même mettre en relief la maturité politique des manifestants et de certains commis de l’Etat qui continuent d’assurer le fonctionnement des institutions de la République au moment où certains ont carrément changé de veste… et de discours.
M. Zenasni
Les manifestants ont scandé les noms qui appartiennent au premier cercle du pouvoir et réclament justice, cela se comprend chez une bonne partie de la population tlemcénienne qui réfute, ce qu’une certaine opinion publique véhicule « Tlemcen n’a aucun statut privilégié comme certains le prétendent , c’est même le contraire , nous avons été privés d’un important projet pour la réalisation d’un hôpital universitaire à Tlemcen, et ce, à cause d’un ministre de la région », nous confie un cadre retraité de la santé.
On remarquera, cette fois-ci, qu’une certaine élite participe à la marche, les familles appartenant au leader du mouvement nationale (PPA et ENA) et les sympathisants de Bachir Ibrahimi. Comme d’habitude, une marée humaine est partie de la grande place pour sillonner les grandes artères de la ville dans une marche pacifique.
Un petit incident a eu lieu lorsque des manifestants portant des gilets jaunes ont été rappelés à l’ordre par les organisateurs de la marche.
Au début de cette révolution tranquille, les yeux étaient braqués vers Tlemcen, pour savoir si la population allait être au rendez-vous de cet événement historique, qui certainement dressera d’autres contours de la vie politique en Algérie .
Il faut tout de même mettre en relief la maturité politique des manifestants et de certains commis de l’Etat qui continuent d’assurer le fonctionnement des institutions de la République au moment où certains ont carrément changé de veste… et de discours.
M. Zenasni
