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LANCEMENT DEPUIS BRUXELLES DE LA COMMISSION PARLEMENTAIRE UNION EUROPÉENNE-ALGÉRIE-CPM Les parloirs prennent le relais pour booster la coopération

 

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz MokhtariEntre l’Union européenne et l’Algérie, la relation est ancienne, plus ou moins acceptable mais en dents de scie. Des fois ça marche impeccablement. Des fois moins et des fois ça coince.
L’Accord d’association signé entre l’UE et l’Algérie prévoit, précisément, le cadre du dialogue de tout ça au sein même de son dispositif. A Bruxelles, à la constitution de la délégation parlementaire mixte UE-Algérie, il a été débattu convenablement de beaucoup de paramètres de coopération.
Bruxelles ne cache pas ses appréhensions par rapport aux mesures commerciales prises récemment par l’Algérie (taxations, limitations des importations...). Pourtant, les eurodéputés ne sont pas allés au clash sur ces dispositions en estimant comprendre «les spécificités et les défis de l’Algérie». «Surtout, relèvera l’un d’entre eux, vu les fluctuations des prix des hydrocarbures». Les débats succincts mais significatifs ont cerné les points de convergence et d’achoppement. Pour la bonne tenue et l’efficacité de la réunion, des thématiques d’ensemble ont été sélectionnées.
«Relations bilatérales entre l’Union européenne et l’Algérie», axe nodal, a vu les interventions de Mme Patricia Lalonde, rapporteuse sur les questions maghrébines, et M. Omar Mehsas (APN). Le représentant du service européen d’action extérieure et Sid Ahmed Ouraghi, Conseil de la nation, complétaient les prises de parole introductives. Pour, ensuite, passer à «quel soutien de l’UE aux défis démocratiques, sociaux et économiques de l’Algérie».Sur cette plate-forme exigeante, la professeure Louiza Mokhtari-Chachoua a pu apporter des éclairages nécessaires sur la démarche algérienne et les avancées réelles enregistrées dans le pays. Mme Chachoua-Mokhtari a été succincte, persuasive et savait de quoi elle parlait. Juste après les discussions sur l’exposé du professeure Mokhtari-Chachoua, c’était au tour de Amrane Aït Hamouda (fils de Amirouche) d’intervenir sur «les défis sécuritaires dans l’espace euromaghrébin, incluant les questions liées au terrorisme». Aït Hamouda n’oubliera pas, en introduction, comment pouvait-il en être autrement, de rappeler aux Européens leur attitude — souvent pas aussi nette qu’ils peuvent le penser, maintenant — pendant les années terrorisme en Algérie.
Le fils de Amirouche relèvera les statuts dorés de privilégiés dont bénéficiaient à «Londres», à «Paris» et dans d’autres villes européennes les lanceurs des fatwas pour le massacre des Algériennes et des Algériens. Il sera aussi question des meilleures possibilités de lutte contre ce phénomène qui, comme «la grippe aviaire», ne connaît pas de «frontières».
Les eurodéputés ont acté les remarques des Algériens (députés et ou sénateurs) et se sont montrés disposés à «explorer, tous ensemble» les meilleures possibilités de pousser encore plus loin la coopération entre les deux entités. Mokhtari-Chachoua Louiza représentait le Conseil de la nation (Sénat) et Amrane Aït Hamouda l’APN (Parlement).
La délégation parlementaire Union européenne-algérienne a donc vu le jour en ce 28/06/2018 au sein du Parlement européen (PE). Ce n’est pas une commission pour rien, du moins selon ses promoteurs des deux bords de la Méditerranée, UE et Algérie. Elle se fixe des objectifs ambitieux mais à la portée des décideurs. L’Algérie a pris du retard, il faut l’admettre, pour faire aboutir cet organisme de dialogue, de concertation et de recherche des bons compromis. Cependant, vu le potentiel de coopération entre l’UE et l’Algérie, le retard peut, aisément, être comblé.
La CPM (Commission parlementaire mixte) a adopté à l’issue des travaux une déclaration conjointe. Nous reprenons le paragraphe final. «Le partenariat entre l’Europe et l’Afrique sur la paix et la sécurité est essentiel»... L’UE «se félicite de la contribution importante de l’Algérie à l’instauration de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, notamment au Sahel, ainsi que de son rôle important dans le cadre de l’Union africaine»...
Prochaine session en octobre 2018 à Alger.
Mme Ayala Sender et Abdelhakim Dahmoune sont les coprésidents de la nouvelle entité.
A. M.

 

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