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MARCHÉS DE FRUITS ET LÉGUMES Les prix toujours à la hausse

Les prix aux marchés des fruits et légumes ne cessent de s’enflammer. Les marchands de légumes continuent ainsi à imposer leur diktat. Comme toujours, ils trouvent des arguments pour justifier les prix exercés.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les marchés de fruits et légumes ne désemplissent pas. Pourtant, les marchandises exposées ne s’écoulent pas vite. Souvent, ces mêmes produits sont proposés de nouveau à la vente le lendemain, voire le surlendemain. Les prix exercés dissuadent plus d’un. En effet, les prix des fruits et légumes restent très élevés. Afin de ne pas faire fuir les clients d’emblée, les vendeurs évitent d’afficher les prix. Les clients se font ainsi prendre au piège lorsqu’ils demandent le coût des produits.
D’un étal à l’autre, le prix du produit varie de 10 à 20 dinars et ce, suivant sa qualité.
Hier au marché T’nache de Belouizdad à Alger, la pomme de terre continuait à tenir la vedette. Depuis plusieurs semaines, son prix ne descend pas à moins de 80 dinars le kilogramme. Au grand dam des familles nombreuses, les enfants, fans des frites, resteront sur leur faim. Les marchands, eux, se contentent d’imputer cette hausse des prix, accentuée par la spéculation, à la période de soudure qui coïncide avec les mois d’octobre et novembre. Durant ces deux mois où les premières récoltes de la saison ne sont pas encore prêtes, on puise dans les stocks des frigos. «C’est normal !» lance un marchand de légumes avant d’ajouter : «La nouvelle récolte n’est pas encore entrée sur le marché et, actuellement, nous consommons la pomme de terre stockée dans les frigos.»
Sur les étals, aucun légume n’a été épargné par la hausse des prix. L’indispensable tomate est cédée entre 100 et 120 dinars le kilo et la courgette entre 160 et 180 dinars. Le poivron et le concombre sont vendus à 120 dinars et l’aubergine est proposée entre 80 et 100 dinars. La laitue affiche 100 dinars le kilo. Le piment, lui, est proposé à 180 dinars, le haricot vert à 160 dinars et le haricot rouge à 200 dinars. Seuls le fenouil et la carotte sont en dessous des 100 dinars, soit à 80 dinars le kilo.
Les fruits, eux, restent toujours inaccessibles. Leurs prix exagérés à longueur d’année ne sont plus une nouveauté. D’ailleurs, la flambée des prix touche les fruits d’importation autant que les fruits de production locale.
La pomme est proposée à 250 dinars le kilogramme. Les raisins sont vendus à 200 dinars suivis par la poire dont le prix oscille entre 150 et 200 dinars. Quant à la grenade, elle est cédée entre 150 et 180 dinars.
La banane et les dattes sont les plus chères avec 400 dinars le kilo.

La volaille et le poisson toujours chers
Le poulet éviscéré était, hier, proposé à 350 dinars le kilo. Son prix continue depuis quelques semaines à tourner autour de 340 et 360 dinars. Si pour les vendeurs de volaille ce prix leur paraît «accessible» et «stable», pour les consommateurs, le poulet demeure toujours cher. «C’est cher !» tonne une vieille femme devant un étal de volaille. Hésitant un bon moment devant cet étal, la septuagénaire finit par commander une cuisse. «C’est juste pour pouvoir cuisiner avec un peu de viande. Je ne peux plus acheter un poulet entier, c’est très cher», dit-elle.
Quant à la poissonnerie, elle reste une partie du marché la moins fréquentée par les clients. Ici, les prix sont exagérés et inaccessibles pour la plupart des bourses. Rien qu’à elle, la sardine est à 400 dinars le kilogramme. Pourtant, il fut un temps où elle était appelée le poisson du pauvre en raison de son prix donné.
Ry. N.

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