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Selon Mustapha Mekidèche,Vice-Président du CNES : «Les réactions de l’UE sont paradoxales et contradictoires»

Les mesures de limitations des importations prises par le gouvernement algérien pour préserver l’équilibre de la balance commerciale ne semblent pas convenir à la commission européenne qui a réagi d’une manière jugée «paradoxale et contradictoire», selon le vice-président du Cnes Mustapha Mekidèche.
Suite aux déclarations de hauts responsables d’institutions de l’Union européenne sur les mesures engagées par l’Algérie pour faire face au déséquilibre important de la balance des paiements et au déficit budgétaire qui menaçaient sa souveraineté financière et économique, le vice-président du Cnes ne manquera pas de pointer du doigt l’absence d’une attitude «plus compréhensive» de la part des partenaires économiques européens, au moment où l’Algérie est confrontée à une baisse considérable de ses recettes en devises qui ont été réduites de moitié.
Ces réactions de mécontentement interviennent à un moment «mal choisi » puisque les échanges économiques se développent de manière pérenne, selon le vice-président du Cnes qui a été hier «l’invité de la rédaction» de la Chaîne 3. Il n’hésitera pas à dire que l’UE s’aventure à mettre les «pieds dans le plat» en s’adonnant à des critiques contre les décisions prises par les autorités algériennes.
Le moment est «mal choisi» car les réactions interviennent aussi au moment où sont levées des restrictions sur certains intrants nécessaires à l’économie algérienne et au lendemain de la tenue des assises de la Sonatrach qui vont se solder par la conclusion des contrats avec des entreprises italiennes comme l’Enie dans le domaine des hydrocarbures et les énergies renouvelables et au moment où l’on enregistre une hausse de la facture d’importation au profit des constructeurs européens dans le secteur de l’automobile, français et allemand, selon les explications de l’expert. L’occasion a été propice également pour rappeler que l’Accord d’association signé avec l’UE, en 2005, ne prend en considération, malheureusement, que des relations commerciales entre les deux parties. Il est temps que l’UE considère l’Algérie comme un partenaire qui met en place des politiques de diversification et de promotion du secteur privé. «Depuis la crise de juin 2014, l’Algérie a affiché un nouveau modèle de développement et nos partenaires qui ne voient traditionnellement en l’Algérie qu’un réceptacle pour leurs marchandises, qu’ils la prennent comme un partenaire», a-t-il martelé.
Mais comment inverser cette tendance et pousser les Européens à venir investir en Algérie ? Pour cela, beaucoup reste à faire car en ce qui concerne le climat des affaires, «des efforts de promotion du secteur privé et du changement de mentalités en allant vers l’exportation doivent se faire», a-t-il précisé.
Ilhem Tir
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