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Enseignement supérieur Les syndicats chez le ministre

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a rencontré, hier dimanche, la fédération nationale des enseignants universitaires, affiliée à l’UGTA. Une réunion qui rentre dans le cadre d’une série d’autres rencontres prévues avec le partenaire social.
Salima akkouche - Alger (Le Soir) - Tayeb Bouzid veut visiblement assurer une année universitaire sans perturbations. Le ministre de l’enseignement supérieur a, en effet, décidé d’ouvrir les portes du dialogue avec le partenaire social en prévoyant un calendrier de rencontres avec les syndicats et les organisations estudiantines.
Tayeb Bouzid a ouvert le bal de ses rencontres depuis hier avec son premier invité, la fédération nationale des enseignants universitaires, affiliée à l’UGTA.
Une réunion qui a permis au bureau national de la fédération de déposer ses doléances liées notamment au problème du logement de fonction pour lequel la fédération demande un désistement pour permettre aux enseignants de l’enseignement supérieur de pouvoir bénéficier de logements sociaux.
«Nous avons recensé un quota de 650 logements de fonction rien qu’à Alger et qui ne sont toujours distribués, alors que les décisions de leurs distributions ont été délivrées depuis 2010», a souligné M. Amarna Messaoud, président de la fédération, joint par téléphone.
Le syndicaliste a aussi posé le problème des commissions scientifiques et des commissions des conseils scientifiques. «Nous demandons de revoir le mode de gestion de ces commissions et d’envoyer des commissions de contrôle périodiques», a encore souligné M. Amarna qui a discuté également, avec la tutelle, des dossiers du gel du travail des commissions mixtes entre le syndicat et la tutelle ainsi que du dialogue avec l’administration des établissements supérieurs.
D’autre part, la fédération a soulevé sa revendication liée à la révision de la grille des salaires des enseignants et la révision des règlements intérieurs des établissements du supérieur qui datent des années 1980. «Nous avons demandé la suppression ou la baisse de l’IRG sur les salaires», a souligné M. Amarna.
Le ministre de l’Enseignement supérieur devra rencontrer aussi, dans les prochains jours, le conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) et les organisations des étudiants pour discuter de leurs préoccupations.
Tayeb Bouzid, lors de la conférence nationale des universités, a insisté sur l’ouverture des portes du dialogue avec les partenaires sociaux pour trouver des solutions aux problèmes posés et éviter le pourrissement dans le secteur. Puisque les syndicats ont déjà brandi la menace de grève pour exiger l’amélioration de leurs conditions de travail et l’évolution de leur carrière.
Pour rappel, le secteur de l’enseignement supérieur a accueilli, en prévision de la rentrée universitaire 2019-2020, qui a débuté le 15 septembre dernier, pour les établissements n’ayant pas enregistré de retard en raison de la grève des étudiants et qui a été programmée pour le 2 octobre prochain pour ceux ayant connu un retard pédagogique, 83 200 nouvelles places pédagogiques. Ainsi, les capacités d’accueil du secteur seront de l’ordre de plus de 1,5 million de places pédagogiques. Des capacités qui permettent l’accueil d’environ 1,8 million d’étudiants.
Concernant les capacités d’hébergement et de restauration, le secteur a réceptionné 51 370 nouveaux lits relevant ainsi le nombre total à 658 600 lits.
Le secteur compte aussi, se félicite le premier responsable du secteur, 61 161 enseignants chercheurs de différents grades dont 19 080 de grades supérieurs, ce qui équivaut à 31% du nombre total d’enseignants.
S. A.
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