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Rubrique Actualités

Bouira Les universitaires maintiennent la flamme du mouvement

Pendant cette période de crise politique, de blocage et de panne totale du pays, tant politique qu’économique, et hormis les marches des vendredis qui tendent à se banaliser, seuls les étudiants continuent à maintenir la flamme de la revendication pendant les jours de semaine, en envahissant chaque mardi les rues des différentes villes d’Algérie dont la capitale.
Et hier, mardi, c’était le 16e rendez-vous des étudiants avec la rue et l’occasion pour eux de réitérer les revendications du Hirak, celles d’un changement radical du système avec le départ de tous ceux qui le symbolisent mais également, actualité oblige, comme ont tenu à le souligner les étudiants hier à Bouira, «exiger un service public pour les transports universitaires pour éviter ce qui s’est passé ce lundi au niveau des œuvres universitaires de Boumerdès, Alger et Sétif où les étudiants se sont retrouvés otages des bus appartenant à un homme d’affaires appelé à répondre de certains de ses agissements devant la justice», dira un étudiant rencontré à l’intérieur du campus peu de temps avant le début de la marche et qui active au sein du collectif des étudiants libres de l'université Akli-Mohand-Oulhadj.
Ensuite, ajoutera notre interlocuteur, «manifester notre solidarité et celle du peuple algérien au peuple soudanais frère qui vient d’être réprimé férocement par la junte militaire au pouvoir, et ceci est une manière pour nous de rappeler à nos concitoyens qui continuent à prôner l’accompagnement de l’armée au changement pacifique et démocratique pour le pays, ce que pourra advenir de notre Hirak au cas où il tomberait entre les mains des militaires.
Une manière pour nous de rappeler également que les militaires ont une seule mission, celle de protéger les frontières du pays et d’être le plus éloigné possible du champ politique».
Outre ce point, la catastrophe naturelle qui a eu lieu à Djanet ces derniers jours à cause des inondations, une catastrophe vécue par les citoyens de cette partie du pays à huis clos, loin des projecteurs des médias trop occupés aux scoops de la capitale, tant le citoyen de Djanet n’est pas rentable pour leur business».
Aussi, les étudiants étaient là encore pour condamner l'abandon dont ont été victimes les citoyens de Djanet et dénoncer le pouvoir actuel qui, «plutôt que de prendre en charge cette population, perd son temps à faire des mises au point pour dire que les images ne sont pas celles de Djanet… Alors que la réalité est là.
Cela étant, lors de leur marche hebdomadaire, les étudiants qui ont défilé hier ont réitéré leurs mots d’ordre concernant le départ du système et des têtes qui le symbolisent actuellement et dont les appels au dialogue sont rejetés totalement par les étudiants qui rappellent que la première condition pour accepter le dialogue est leur départ.
Pendant toute leur marche, des mots d’ordre hostiles au pouvoir ont été scandés par les étudiants qui ont sillonné comme à leur habitude les principales rues de la ville, dans un calme total et sans aucun incident.
Y. Y.
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