C’est une feuille de route à concrétiser lors des
deux prochaines années qui a sanctionné la première rencontre de travail
qui fait suite à la cérémonie d’installation du bureau exécutif du Forum
des chefs d’entreprises de la wilaya de Annaba.
C’était dans la soirée de ce dernier lundi à l’hôtel Sheraton de cette ville. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence du vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Mohamed Laïd Benamor, également président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et du wali, Mohamed Salamani. Ont pris part à cette première rencontre du genre des décideurs du secteur public économique, une centaine de chefs d’entreprise de la région, ainsi que des experts et scientifiques à titre d’invités. Le potentiel économique de la wilaya a été passé en revue.
Ainsi, on a notamment relevé l’existence de 13 zones d’activité et 4 autres industrielles préalablement à l’inventaire des points faibles et les voies et moyens à suivre pour renforcer ce potentiel. Particulièrement durant cette période marquée par la rareté des ressources financières du pays conséquemment à la chute des prix des hydrocarbures. «La volonté de diversifier l’économie et sortir des seules rentrées de devises tirées des hydrocarbures existe et doit être de mise rapidement», insiste le président de la délégation du FCE Annaba, Yazid Bentoumi.
On apprendra du directeur des études de l’Andi, Salim Branki, que durant l’année 2016, 164 projets ont été enregistrés. Le secteur touristique était le parent pauvre dans ces projets avec un taux de 6% seulement. Au vu des potentialités touristiques de la wilaya de Annaba, ce taux a été jugé insuffisant.
Pour l’année 2017, les statistiques ont reculé. Il a été enregistré pour cette année un total de 100 projets seulement avec, cependant, un taux de 47% pour l’industrie. Ce qui signifie une augmentation des projets dans ce secteur stratégique.
La relation entre l’université et le secteur économique doit être renforcée, diront d’autres intervenants. Ils ont mis en exergue le rôle de la recherche dans le développement économique. Dans le même ordre d’idées, un intervenant évoquera la relance du parc technologique de Chaïba. «Il est l’espace idéal et primordial pour la mise en marche des projets y compris les star-tup», insistera-t-il. On a également évoqué la nécessité d’accompagner sur le plan juridique les jeunes entrepreneurs. «Des conseils doivent leur être fournis pour la réussite de leurs projets», ont estimé de vieux routiers de l’entrepreneuriat ayant fait leur preuve dans le domaine.
L’objectif de cette première rencontre du conseil exécutif était donc d’ouvrir un dialogue entre les acteurs économiques et les autorités locales et responsables publics partenaires institutionnels locaux, dans le but de dynamiser la scène économique locale et régionale par la mise en œuvre de la feuille de route pour les deux années à venir.
L’on notera les déclarations des uns et des autres allant dans le sens de la multiplication des zones industrielles avec, pour objectif, d’en créer une par commune, a indiqué un des opérateurs économiques.
A. Bouacha
C’était dans la soirée de ce dernier lundi à l’hôtel Sheraton de cette ville. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence du vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Mohamed Laïd Benamor, également président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et du wali, Mohamed Salamani. Ont pris part à cette première rencontre du genre des décideurs du secteur public économique, une centaine de chefs d’entreprise de la région, ainsi que des experts et scientifiques à titre d’invités. Le potentiel économique de la wilaya a été passé en revue.
Ainsi, on a notamment relevé l’existence de 13 zones d’activité et 4 autres industrielles préalablement à l’inventaire des points faibles et les voies et moyens à suivre pour renforcer ce potentiel. Particulièrement durant cette période marquée par la rareté des ressources financières du pays conséquemment à la chute des prix des hydrocarbures. «La volonté de diversifier l’économie et sortir des seules rentrées de devises tirées des hydrocarbures existe et doit être de mise rapidement», insiste le président de la délégation du FCE Annaba, Yazid Bentoumi.
On apprendra du directeur des études de l’Andi, Salim Branki, que durant l’année 2016, 164 projets ont été enregistrés. Le secteur touristique était le parent pauvre dans ces projets avec un taux de 6% seulement. Au vu des potentialités touristiques de la wilaya de Annaba, ce taux a été jugé insuffisant.
Pour l’année 2017, les statistiques ont reculé. Il a été enregistré pour cette année un total de 100 projets seulement avec, cependant, un taux de 47% pour l’industrie. Ce qui signifie une augmentation des projets dans ce secteur stratégique.
La relation entre l’université et le secteur économique doit être renforcée, diront d’autres intervenants. Ils ont mis en exergue le rôle de la recherche dans le développement économique. Dans le même ordre d’idées, un intervenant évoquera la relance du parc technologique de Chaïba. «Il est l’espace idéal et primordial pour la mise en marche des projets y compris les star-tup», insistera-t-il. On a également évoqué la nécessité d’accompagner sur le plan juridique les jeunes entrepreneurs. «Des conseils doivent leur être fournis pour la réussite de leurs projets», ont estimé de vieux routiers de l’entrepreneuriat ayant fait leur preuve dans le domaine.
L’objectif de cette première rencontre du conseil exécutif était donc d’ouvrir un dialogue entre les acteurs économiques et les autorités locales et responsables publics partenaires institutionnels locaux, dans le but de dynamiser la scène économique locale et régionale par la mise en œuvre de la feuille de route pour les deux années à venir.
L’on notera les déclarations des uns et des autres allant dans le sens de la multiplication des zones industrielles avec, pour objectif, d’en créer une par commune, a indiqué un des opérateurs économiques.
A. Bouacha
