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Selon Abdelmadjid Attar : «On fabule beaucoup sur le gaz de schiste»

La nationalisation des hydrocarbures le 24 février 1971, une date historique et hautement symbolique dont se souvient Abdelmadjid Attar, ancien ministre et ex-P-dg de Sonatrach qui évoque ses débuts et ses premiers pas comme ingénieur tout en revenant sur les moments forts vécus avec le jeune personnel de la Sonatrach qui a réussi à relever le défi depuis.
Invité de la rédaction de la Chaîne 3, l’ancien P-dg retrace l’histoire des hydrocarbures en Algérie et l’objectif essentiel de Sonatrach, tracé après 1971, de «maintenir surtout le niveau de production de pétrole à cette époque», avant de rappeler les différentes crises qu’a connues le secteur depuis les années 1980, d’où la loi 86-14.
Quelle stratégie de transition énergétique mettre en œuvre actuellement ? Le débat passera inévitablement par la nouvelle loi sur les hydrocarbures que l’expert considérera comme un simple «volet», car «elle n’est pas suffisante pour attirer les compagnies pétrolières». Abdelmadjid Attar estime qu’il y a «beaucoup d’autres chantiers auxquels il faut s’atteler en urgence, comme la bureaucratie, la corruption,…». Car c’est «à travers cela que le partenaire étranger voudrait savoir comment travailler en Algérie et à quel horizon». Insistant alors sur la nécessité d’adopter une stratégie à moyen et long terme visant à «garder ces compagnies» et «leur faciliter le travail sur le terrain». Répondant à une question relative à l’avenir du pétrole en Algérie, compte tenu de la polémique qui s’est installée concernant les niveaux des réserves, M. Attar a soutenu que le littoral algérien n’était pas assez exploré , et qu’au niveau de toute la partie Est du Sahara algérien, «on ne peut pas trouver d’autres Hassi Messaoud ou Hassi R’mel, cela n’est pas possible», a-t-il lancé. Et selon lui, la seule région qui demeure vraiment inconnue, car étant très complexe sur le plan géologique, c’est le nord du pays, tout en appuyant qu’on peut trouver du pétrole encore dans le nord de l’Algérie, «mais pas de gros gisements», et qu’il «y a très peu de chances de découvrir du pétrole en off-shore».
L’ancien P-dg de Sonatrach fera part de 12 000 forages faits en Algérie. «Le plus important, aujourd’hui, serait de diversifier les types d’énergies», pour pouvoir se libérer des seules recettes générées par les hydrocarbures en raison de la baisse de la production.
Évoquant le gaz de schiste, l’expert soulignera : «On ne produit pas encore de gaz de schiste, on fabule beaucoup sur le sujet», poursuivant que Sonatrach n’a fait, jusqu’à présent, que «2 tests de productivité et il faut qu’elle continue à travailler dessus», car il n’est pas dit qu’un jour ou l’autre, on n’en aura pas besoin. Pour lui, le gaz de schiste ne sera jamais une rente à cause de son coût d’exploitation, de l’investissement qu’il faut fournir et des moyens technologiques et logistiques qu’il nécessite. Pour ne pas arriver à cela, «il faut accélérer la transition énergétique, l’introduction des énergies renouvelables, consommer moins et mieux», a-t-il préconisé.
Ilhem Tir
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