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SÉNAT Peu d’intérêt pour le renouvellement du tiers des sièges

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

En temps normaux, elles feraient courir n’importe qui parmi le personnel politique, du plus bas étage aux cimes des commandements des partis que compte la scène politique. Mais, pour cette fois, il fallait compter sans le dernier épisode de la série de hauts faits, pas très glorieux, qui devrait valoir de la fin de mission «officielle » de Saïd Bouhadja à la présidence de l’APN.
Ce ne sont sans doute pas les élections qui chamboulent habituellement l’ordre politique établi, mais l’aura recherchée par des élus locaux en quête d’un statut supérieur, d’une part, et de l’autre, l’ambition déclarée des partis politiques de se faire représenter à la Chambre haute pour les uns, alors que pour les autres, c’est une nouvelle aubaine pour «bomber le torse» et narguer le parti rival, tout cela confère au renouvellement partiel des sièges du Conseil de la nation, fin décembre prochain, un semblant d’intérêt qui, toutefois, ne va pas plus loin que le seuil de l’hémicycle Zighoud- Youcef. Un semblant d’intérêt qui, cette fois, s’est encore un peu plus amoindri, du moins jusque-là, du fait d’une actualité totalement obnubilée par la chasse au président de la Chambre basse, reléguant à plus tard l’attention des potentiels candidats et, partant, les traditionnelles joutes internes qui engendrent des coups de gueule parfois mémorables entre personnels du même bord. Ceci est notamment le cas du parti dominant qui s’est empressé, il y a quelques semaines déjà, de précéder les événements en mettant carrément au pas tout ambitieux candidat pour cette élection «(qui) revêt une importance particulière, car coïncidant avec la présidentielle qui aura lieu juste trois mois après le renouvellement de la moitié des membres et élus du Conseil de la nation» comme le rappelait le secrétaire général du FLN à partir de Bouira, il y a une dizaine de jours, au moment même où son bras de fer avec Bouhadja éclipsait toute autre question d’ordre politique. Une conjoncture très «spéciale» donc qui a eu, depuis, pour effet immédiat de reléguer à un rang secondaire les habituels préliminaires d’avant élections, même si on peut être sûr que cela n’est que momentané. En tous les cas, pour le parti majoritaire et encore favori pour rafler l’essentiel du 1/3 des sièges renouvelables à travers cette élection de la fin de l’année, comme pour les partis concurrents d’ailleurs, et comme de coutume, l’on s’attend à entendre des voix s’élever et venir, ainsi, remplir le vide qui succédera au «bouillonnement» suscité depuis trois semaines maintenant, et pour quelques jours encore, par l’affaire Bouhadja. Des turbulences qui n’ont pas eu le don d’émouvoir le commun des Algériens, comme ce sera sans doute le cas pour la course aux sièges du Sénat.
Azedine Maktour

 

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