Encore une fois, Jijel était au rendez-vous avec la
protestation pacifique pour immortaliser son rôle dans le mouvement
citoyen dont la principale revendication demeure le départ de la caste
au pouvoir et ses pratiques népotiques.
Ce pouvoir en place constitue un frein pour l’épanouissement de l’ensemble de la société, nous a confié un responsable d’un établissement public. En effet, ils formaient une marée humaine qui a sillonné certaines artères de la ville scandant des slogans anti pouvoir «FLN dégage» «non à la prolongation du 4e mandat» «non à la îssaba «oui pour le changement, oui pour la justice». Plus de 100 000 manifestants de tous âges ont brandi l’emblème national et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «non à la îssaba» «Fln dégage» «non à la prolongation du 4e mandat de Abdelaziz Bouteflika».
Les marcheurs qui ont débuté leur mouvement à partir du siège de la mairie sillonnant le boulevard Abdelhamid-Ben Badis, Faubourg, Village Moussa, la route longeant le siège de la Wilaya, le quartier de Camp Chevalier, la route longeant la cité administrative et l’Ecole de la marine nationale, la Protection civile et revenant au siège de la mairie.
Ils étaient de tous les âges et de tous les profils : des jeunes essentiellement des lycéens, des cadres à la retraite, des vieux, des cadres dans des administrations publiques, des responsables, des enseignants et enseignantes, des fonctionnaires, des ouvriers professionnels, des commerçants, des artistes-peintres, des agriculteurs, des fils de chahid, anciens élus, le vice-président de l’Assemblée populaire communale de Selma Nabil Hadjiedj.
Nous avons remarqué aussi la présence de centaines de femmes, des lycéens scandant des slogans anti prolongation du mandat du Président, anti pouvoir, Fln dégage, El hala beian doula kheina, Arhelou arhelou el ane, Klitou el bled ya serraqine qui revient comme un refrain notamment chez les jeunes qui étaient présents en force dans cette manifestation que certains observateurs avertis de la donne politique estiment que c’est le dernier tournant de la caste et ses clients.
Je suis optimiste. On va gagner, cette caste et ses autocrates doivent partir. L’Algérie qui a enfanté les Ben M’hidi, Boudiaf, Aït Ahmed, Didouche Mourad, Krim Belkacem, est capable de faire des miracles.
La marche d’hier est la plus grande manifestation depuis le début du mouvement citoyen le 22 février dernier, nous a confié Youcef commerçant de son état à proximité de la cité administrative. Selon certaines sources, plus de 150 000 manifestants ont pris part à cette marche qui s’étale sur plus de deux kilomètres, signe d’une mobilisation imposante pour déloger cette caste obsédée par le pouvoir. Un pouvoir clientéliste basé sur la distribution de la rente, les butins, les allégeances pour sa pérennité qui est par ce mouvement citoyen remis en question.
Bouhali Mohammed Cherif
Ce pouvoir en place constitue un frein pour l’épanouissement de l’ensemble de la société, nous a confié un responsable d’un établissement public. En effet, ils formaient une marée humaine qui a sillonné certaines artères de la ville scandant des slogans anti pouvoir «FLN dégage» «non à la prolongation du 4e mandat» «non à la îssaba «oui pour le changement, oui pour la justice». Plus de 100 000 manifestants de tous âges ont brandi l’emblème national et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «non à la îssaba» «Fln dégage» «non à la prolongation du 4e mandat de Abdelaziz Bouteflika».
Les marcheurs qui ont débuté leur mouvement à partir du siège de la mairie sillonnant le boulevard Abdelhamid-Ben Badis, Faubourg, Village Moussa, la route longeant le siège de la Wilaya, le quartier de Camp Chevalier, la route longeant la cité administrative et l’Ecole de la marine nationale, la Protection civile et revenant au siège de la mairie.
Ils étaient de tous les âges et de tous les profils : des jeunes essentiellement des lycéens, des cadres à la retraite, des vieux, des cadres dans des administrations publiques, des responsables, des enseignants et enseignantes, des fonctionnaires, des ouvriers professionnels, des commerçants, des artistes-peintres, des agriculteurs, des fils de chahid, anciens élus, le vice-président de l’Assemblée populaire communale de Selma Nabil Hadjiedj.
Nous avons remarqué aussi la présence de centaines de femmes, des lycéens scandant des slogans anti prolongation du mandat du Président, anti pouvoir, Fln dégage, El hala beian doula kheina, Arhelou arhelou el ane, Klitou el bled ya serraqine qui revient comme un refrain notamment chez les jeunes qui étaient présents en force dans cette manifestation que certains observateurs avertis de la donne politique estiment que c’est le dernier tournant de la caste et ses clients.
Je suis optimiste. On va gagner, cette caste et ses autocrates doivent partir. L’Algérie qui a enfanté les Ben M’hidi, Boudiaf, Aït Ahmed, Didouche Mourad, Krim Belkacem, est capable de faire des miracles.
La marche d’hier est la plus grande manifestation depuis le début du mouvement citoyen le 22 février dernier, nous a confié Youcef commerçant de son état à proximité de la cité administrative. Selon certaines sources, plus de 150 000 manifestants ont pris part à cette marche qui s’étale sur plus de deux kilomètres, signe d’une mobilisation imposante pour déloger cette caste obsédée par le pouvoir. Un pouvoir clientéliste basé sur la distribution de la rente, les butins, les allégeances pour sa pérennité qui est par ce mouvement citoyen remis en question.
Bouhali Mohammed Cherif
