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TAJ Quand Amar Ghoul se perd en conjectures

Présent hier à Bouira pour participer à une rencontre régionale de femmes tenue au niveau de la salle de conférences de l’Odej, à laquelle onze wilayas du Centre étaient présentes, et présidée par la ministre de l’Environnement, Fatma-Zohra Zerouati qui était là en qualité d’élue du parti et membre du bureau national, le président du TAJ, Amar Ghoul, et après un discours de circonstance où il était bien entendu question de la mobilisation de la femme pour la campagne pour un cinquième mandat de Bouteflika, grâce à qui la femme a repris tous ses droits, a eu à répondre lors d’un point de presse à plusieurs questions d'actualité.
Ainsi, concernant son soutien inconditionnel pour le Président Bouteflika et sa participation à la campagne pour un cinquième mandat avant même que celui-ci ne se prononce sur la question, Amar Ghoul a déclaré que son parti est en pleine campagne puisqu’une commission nationale pour la campagne de soutien à Bouteflika est déjà installée au niveau du siège du parti ainsi que des commissions de wilaya qui ont entamé déjà le travail de collecte de signatures tant auprès des élus du parti que des citoyens.
Comment TAJ soutient-il le Président Bouteflika alors que celui-ci est malade et n’a prononcé aucun mot depuis 2013 ? Amar Ghoul qui n’était pas gêné par la question, dira que «malgré cela, les institutions sous sa présidence fonctionnent normalement». Et là, il expliquera sa position plus loin en disant que le soutien inconditionnel de TAJ pour Bouteflika est basé sur quatre principes : par fidélité à l'homme, ensuite par conviction, ensuite par rapport à son bilan puisque aucun autre Président ne pouvait avoir un bilan aussi éloquent en termes de réalisations et d’avancées démocratiques économiques identitaires et sociales, etc. ; et enfin, par rapport à la situation régionale et mondiale et les menaces qui guettent le pays. «Actuellement, dira-t-il, aucun responsable ne jouit d’un tel consensus auprès du peuple, et même auprès des institutions ; une position qui fait de Bouteflika le candidat idéal pour poursuivre son travail pour un Etat moderne et fort.»
Au sujet de la campagne électorale et à la question de savoir comment la coalition pourra convaincre les citoyens du bien-fondé de la candidature d'un Bouteflika, gravement malade, Amar Ghoul dira que la coalition constitue près de 80% du réservoir électoral. C’est-à-dire que la majorité des citoyens sont acquis à Bouteflika.
Cela étant et concernant l’élection présidentielle et la candidature entre autres de Ali Ghediri, le président de TAJ dira que la présence de beaucoup de candidatures dont « celle de Si Ali Ghediri» prouve, si besoin est, que les élections présidentielles en Algérie ne sont pas fermées et pour peu que le discours lors de la campagne électorale soit rehaussé et se déroule avec un niveau et un débat serein autour des programmes, les élections présidentielles seront un véritable rendez-vous démocratique pour le pays.
Enfin, concernant la campagne acharnée qui est menée par les islamistes contre la ministre de l’Education nationale, à propos de l’école et la prière, Amar Ghoul a joué la langue de bois en refusant de répondre directement à la question en tournant autour du pot disant que chacun assume sa responsabilité au sein du gouvernement et que chaque ministre est responsable de ce qu’il dit et autres : «S’il y a quelque recadrage que ce soit, c’est au gouvernement de le faire», en rappelant l’éternelle question des constantes nationales auxquelles «nous ne tolérerons à personne de les toucher, à savoir l'arabité, l’islamité et l’amazighité». Autant de réponses lancées par le président du TAJ qui refuse, toutefois, de parler de soutien à Mme Benghabrit. Bien au contraire, un peu plus loin, son côté islamiste l’avait trahi, puisque, à un certain moment, acculé par les questions des journalistes, Amar Ghoul finira par dire qu’on peut prier partout, dans l’avion, dans le bus, et personne ne trouvera à redire …
Y. Y.

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