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DÉMOGRAPHIE Que faire pour freiner les naissances ?

L’Algérie vient de passer le cap des 42 millions d’habitants. Le taux de croissance dépasse les 2,12%. Un taux estimé toujours élevé, malgré les mesures prises par les autorités algériennes depuis l’an 2000 pour freiner la courbe des naissances. 18 ans après, l’Etat cherche un moyen de renforcement du planning familial, qui devient plus qu’indispensable.
Samira Azzegag - Alger (Le Soir) - Cette volonté transparaît clairement dans le discours du ministre de la Santé, le Pr Mokhtar Hasbellaoui, lu hier par le Dr Aït Messaouden, directeur de la formation au ministère de la Santé, à l'occasion de la journée mondiale de la Population.
Alertant de la tendance accélérée de la croissance démographique, le ministre a estimé que la consolidation et l’élargissement de la planification familiale sont indispensables et urgents «non pas seulement parce que la croissance démographique constitue une priorité de santé publique — améliorer la santé des mamans et des nourrissons —mais aussi pour créer l’équilibre entre la croissance démographique et la croissance économique». Selon lui, il reste beaucoup à faire en matière de planification familiale, afin de ralentir la courbe des naissances. Il est donc nécessaire de responsabiliser tout le monde «c’est l’engagement de chacun aujourd’hui que dépend l’avenir des générations futures», conclut le ministre. A préciser que le nombre de la population est exactement de 42 600 000 personnes. En 2018, 340 000 mariages, ce qui constitue une baisse par rapport à l’année dernière où le nombre de mariages recensé était de 357 000.
Cette baisse encourage, selon M. Ouali Amar directeur de santé, sociologue-démographe et directeur central de la population au ministère de la Santé, à prévoir également une baisse du nombre des naissances l’année prochaine.
A noter que cette année, il est de 1 600 000. «En 2018-2019, l’on s’attend à une baisse de l’effectif des naissances. Par contre, en 2030, arrivera l’effectif né en 2010-2011 à l’âge de procréer et, donc, nous aurons plus de naissances», prédit le sociologue, qui continue à dire que la politique (planning familial), n’est pas agressive et repose sur un principe de base qu’est l’adhésion volontaire des couples.
S. A.

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