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Des capitaux australiens dans Naturgy, partenaire de Sonatrach Rien à craindre pour Medgaz

Si le rebond de la pandémie est en train de susciter des interrogations sur la relance de l’activité, et malgré le regain dans les pays qui pèsent sur l’économie mondiale, le futur immédiat des marchés des hydrocarbures focalise une bonne part de l’attention du fait notamment que le dérèglement de l’offre et de la demande aboutisse à une nouvelle crise des prix, dans le sens de la tendance à la hausse ou dans celui de la baisse.
L’actualité des hydrocarbures demeure toujours aussi fertile, quelle que soit la conjoncture. Ce ne sont certainement pas les Espagnols de Naturgy, un des partenaires patentés de Sonatrach sur le marché du gaz et surtout coactionnaires dans la société Medgaz, propriétaire du gazoduc sous-marin qui achemine le GNL de la côte-ouest algérienne à Almeria, en Andalousie. Un gazoduc qui a fait l’actualité il y a à peine quelques semaines lorsque a été annoncée l’entrée en exploitation de l’extension du gazoduc au début du dernier trimestre 2021. Une annonce qui intervient dans une conjoncture on ne peut plus favorable pour le marché mondial du gaz, désormais en plein boom, renforçant ainsi les positions des deux compagnies au moins sur cet axe de leurs activités après la très difficile année 2020.
C’est donc une belle passe que traversent les compagnies exploitant le filon du gaz, à l’image du partenaire ibérique de Sonatrach qui attise, depuis le début de l’année, les convoitises d’un fonds d’investissements australien (IFM Investors), bien avant que la belle santé financière de Naturgy soit annoncée. En effet, à l’issue du premier semestre 2021, le groupe énergétique espagnol Naturgy a vu son résultat net bondir de près de 45% grâce, d’une part, à la hausse de la demande et des prix de l'énergie et, d’autre part, à la plus-value réalisée sur la revente de sa participation dans l’usine de liquéfaction de gaz de Damiette, en Égypte, pour 600 millions de dollars aux Italiens d’ENI. 
Le bénéfice net a atteint 484 millions d'euros sur la période, tandis que le chiffre d'affaires s'est établi à 9,1 milliards d'euros (+17,4%). Une situation financière qui a donné des idées aux investisseurs australiens d’IFM dont l’offre publique d’achat (OPA) sur 22,69% du capital de Naturgy a été, aux dernières nouvelles, agréée par le gouvernement espagnol.
Selon des publications madrilènes, la cession d’une partie de leurs actions aux nouveaux venus australiens, les Espagnols ne perdent rien de leur influence sur Naturgy, la société dont le pouvoir demeure entre les mains de Criteria Caixa, une autre holding espagnole qui se trouve être le principal actionnaire du groupe énergétique Naturgy. Donc, du côté algérien, on n’a pas de quoi nourrir une quelconque inquiétude sur le devenir de Medgaz, surtout pas en ce moment où le marché du GNL promet beaucoup. Ceci, d’autant que dans la série des bonnes nouvelles pour l’Algérie, Sonatrach a annoncé qu’elle a rétabli l’exploitation normale de son usine de liquéfaction de Skikda le 30 juillet, après une interruption de 45 jours. L’usine avait été fermée le 11 juin dernier pour la réparation d’une turbine à gaz dont le mécanisme de contrôle s’est avéré défaillant. Cela n’a pas empêché Sonatrach d’honorer ses contrats de livraison de gaz, en faisant fonctionner à… plein gaz les installations de l’usine d’Arzew. 
Ceci au moment même où est annoncé que les exportations algériennes de gaz par gazoduc vers l’Espagne devraient rester élevées jusqu’en mars 2022. 
Si la conjoncture est brillante pour la compagnie nationale, pour le gaz notamment, il demeure toutefois à régler le problème de l’énorme consommation domestique et, partant, d’entrer pour de vrai dans le programme de transition énergétique dont on n’a pas cessé de louer les bienfaits sur tous les plans depuis de longs mois.
Azedine Maktour

Prix du gaz
La hausse se poursuit

La forte poussée vers le haut des prix du gaz, entamée depuis la fin de l’année dernière, se poursuit allégrement, suscitant quelques craintes, notamment en Europe où les ménages ressentent l’impact de cette tendance à la hausse. 
Ces deux derniers jours, c’est sur le marché asiatique que les prix du GNL ont atteint leur plus haut niveau depuis 8 ans.
Au milieu d'une demande croissante due à des températures plus élevées que la moyenne, les prix spot du GNL pour livraison en septembre ont augmenté à près de 17 dollars par million de Btu (mmBtu), marquant une augmentation de près de 1,50 dollar par mmBtu d'une semaine à l'autre.  
La donne selon laquelle le grand et très controversé gazoduc russe Nord Stream 2 ne devrait entrer en exploitation qu’en fin d’année est toute indiquée pour encore donner des ailes aux prix ces jours-ci sur les marchés européens. 
Azedine Maktour

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