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Abderrahmane Benbouzid : «Seules les structures publiques sont autorisées à collecter le sang»

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À en croire les responsables chargés de la collecte du sang, dont le président de la Fédération internationale des donneurs de sang (Fiods), Saïh Abdelmalek, «l’Algérie est un bon élève, on est à 15 donneurs pour 1 000 habitants».
Ahmed Kessi - Alger-(Le Soir) - « La nouvelle loi sanitaire stipule que seules les structures sanitaires publiques sont autorisées à faire la collecte et la surveillance du sang selon les normes requises en la matière ». C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du donneur de sang qui coïncide avec le 14 juin de chaque année.
Par ailleurs, selon la même loi, ajoute le ministre, « l’opération de collecte de sang reste et restera une prestation gratuite du service public dont l’essence reste la solidarité entre les membres de la société ». «Il est strictement et formellement interdit que cette activité devienne commerciale et lucrative, que ce soit pour le sang humain ou le plasma et ses composants », ajoute Benbouzid qui, par la même occasion, fait part de l’existence de pas moins de 240 centres de transfusion sanguine à travers le territoire national, précisant que « cela reste insuffisant et que les défis à relever sont nombreux et considérables en la matière, notamment concernant l’organisation et la coordination entre les différents organismes en vue de garantir la disponibilité du sang et de ses composants pour nos malades».
Le ministre a exhorté tous les partenaires concernés à faire « davantage d’efforts en matière de formation pour garantir la sécurité de l’activité sanguine». Saïh Abdelmalek, SG de la Fiods (Fédération internationale des organisations des donneurs de sang, a, quant à lui, préféré apporter un témoignage concernant l’expérience algérienne à l’échelle internationale. « L’Algérie est en bonne voie en matière de don de sang en Afrique — indice de générosité — : on est à 15 donneurs pour 1 000 habitants. Le Maroc et la Tunisie en sont respectivement à 8 et 9 », indiquera-t-il. Selon lui, des efforts sont à déployer à plusieurs niveaux pour consolider l’activité du don de sang dans tous ses segments.
«Concernant les perspectives d’avenir, il s’agit de travailler davantage dans le sens du développement des spécificités du plasma et ses composants », soulignera-t-il. «Pour aller au-delà, comme le préconise l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il faut mettre en œuvre l’application tous azimuts des nouvelles technologies de l’information et de la communication par la mise en service des applications sur les réseaux sociaux qui rapprocherait le donneur du receveur .» Et d’ajouter : « Il y a lieu de développer un réseau interne en matière d’application de la fibre optique, qui nous permettra un moyen de communication pour maîtriser l’acheminement du sang et ses composants, du donneur au receveur .»
Il n’a pas manqué d’interpeller le ministre Benbouzid sur les modalités de fonctionnement de l’ANS. « L’agence est confrontée à un problème d’application du décret de 2009 qui consacrerait définitivement l’autonomie entière de l’agence », dira-t-il à l’adresse du ministre. L’Algérie a adhéré à la Fédération internationale du don de sang en 1976 et a opté pour le don de sang volontaire et non rémunéré comme certains pays, notamment ceux développés.
A. K.

 

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