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Face à leur leur menace de reprendre la grève Tahar Hadjar rassure et avertit les résidents

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar, a réitéré «l’engagement de son département de prendre en charge le dossier des médecins résidents de la santé publique, qui ont repris le travail le 24 juin, après 8 mois de grève».
Samira Azzegag - Alger (Le Soir) - Saluant la décision des résidents, le ministre les rassure et affirme que des examens de rattrapage seront organisés du 2 au 19 juillet pour les DEMS, afin de leur éviter l’année blanche. Ces examens seront, cependant, la dernière chance pour eux, avertit le ministre.
Tahar Hadjar a, en marge de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Salon national des produits de la recherche scientifique organisé à la Safex, expliqué que « l’examen du diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS) est fixé durant la période allant du 1er au 19 juillet 2018».
Cette épreuve est un examen de rattrapage, faisant suite à la session normale qui s’est déroulée le 18 mars 2018, et à laquelle les étudiants ont manqué. Les candidats n’ayant pas passé l’examen de la session normale, et à titre exceptionnel, seront autorisés à s’inscrire au niveau de leurs départements respectifs, au cours de la période allant du 17 au 24 juin 2018, afin de pouvoir se présenter à cet examen.
Le premier responsable de l’enseignement supérieur prévient l’ensemble des résidents qu’aucune autre chance ne leur sera accordée : «Cette session de rattrapage sera la dernière à être organisée pour l’année universitaire 2017-2018.» Les candidats qui ne se présenteront pas à cette prochaine session «seront considérés en situation d’abandon d’études et par conséquent exclus».
Pour les autres étudiants en première année, il est prévu également l’organisation d’examens de rattrapage, en fonction de chaque année. Cela se fera en négociation avec le ministère de la Santé. En bref, Hadjar se charge de régler le dossier des étudiants, mais en revanche, il les appelle à prendre place autour d’une table de négociations, afin de trouver un terrain d’entente. Il rappelle que son département est toujours ouvert aux négociations comme il l’a été auparavant. D’ailleurs, M.Tahar Hadjar a même précisé qu’il ne «s’opposait nullement à leurs revendications». Selon lui, le dialogue n'a pas été interrompu avec les représentants des médecins», mais bien au contraire.
A noter que la décision de la reprise est intervenue, après que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière eut conditionné la reprise du dialogue par la poursuite de toutes les activités hospitalières du corps médical sans exception. Tahar Hadjar, pour sa part, promet de faire de son mieux pour trouver un terrain d’entente, mais sans pour autant pénaliser les malades.
S. A.

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