Sous un ciel perlé de drapeaux algériens et amazighs,
des centaines de milliers de voix entonnent des slogans et des chants à
la gloire de tamazight.
Tizi Ouzou a vécu hier, une mobilisation sans précédent. Mu par un élan de révolte collectif, et le sentiment d’être insultés et réduits à une «infime minorité» et de voir son identité encore une fois remise en cause, le peuple de Tizi Ouzou est sorti dans la rue, actant de façon massive un 18e vendredi de la révolution populaire. «Un seul peuple, une seule voix, système dégage !», un slogan qui résume l’esprit des marcheurs qui n’ont pas été tendres avec le chef de l’EMG de l’ANP qui a été pris pour cible, dans des termes pas du tout à sa gloire, suite à sa déclaration du 19 juin dernier. Simple provocation ou expression d'une posture politique assumée, les propos de Gaïd Salah contenus dans son dernier discours, mettant en garde contre «la tentative d'infiltrer les marches et de porter d'autres emblèmes que notre emblème national par une infime minorité», ont suscité indignation et colère à Tizi Ouzou. Une réaction qui s'est exprimée par une forte mobilisation de la rue. Une riposte massive des citoyens à ce qui s'apparente à une tentative de division des Algériens pour casser la révolution ou pire à un déni d’une identité millénaire qui a fini par être réhabilitée et acceptée par tous les Algériens au prix de luttes acharnées de plusieurs générations de militants déterminés qui ont mis un point d'honneur à braver l’interdit du chef des armées dont les propos ont exacerbé la colère des manifestants. Beaucoup de manifestants ont perçu dans la diatribe anti-identité amazighe de ce dernier une tentative de faire diversion pour se sortir de l'impasse politique dans laquelle se fourvoie le pouvoir face à l'intransigeance de la rue qui exige de façon constante et continue une rupture radicale avec l'ordre politique ancien et l’instauration d’une nouvelle république. Des exigences auxquelles le pouvoir tente d'apporter des solutions cosmétiques et insuffisantes, jugent les manifestants à travers de nombreuses pancartes et banderoles.
S. A. M.
Tizi Ouzou a vécu hier, une mobilisation sans précédent. Mu par un élan de révolte collectif, et le sentiment d’être insultés et réduits à une «infime minorité» et de voir son identité encore une fois remise en cause, le peuple de Tizi Ouzou est sorti dans la rue, actant de façon massive un 18e vendredi de la révolution populaire. «Un seul peuple, une seule voix, système dégage !», un slogan qui résume l’esprit des marcheurs qui n’ont pas été tendres avec le chef de l’EMG de l’ANP qui a été pris pour cible, dans des termes pas du tout à sa gloire, suite à sa déclaration du 19 juin dernier. Simple provocation ou expression d'une posture politique assumée, les propos de Gaïd Salah contenus dans son dernier discours, mettant en garde contre «la tentative d'infiltrer les marches et de porter d'autres emblèmes que notre emblème national par une infime minorité», ont suscité indignation et colère à Tizi Ouzou. Une réaction qui s'est exprimée par une forte mobilisation de la rue. Une riposte massive des citoyens à ce qui s'apparente à une tentative de division des Algériens pour casser la révolution ou pire à un déni d’une identité millénaire qui a fini par être réhabilitée et acceptée par tous les Algériens au prix de luttes acharnées de plusieurs générations de militants déterminés qui ont mis un point d'honneur à braver l’interdit du chef des armées dont les propos ont exacerbé la colère des manifestants. Beaucoup de manifestants ont perçu dans la diatribe anti-identité amazighe de ce dernier une tentative de faire diversion pour se sortir de l'impasse politique dans laquelle se fourvoie le pouvoir face à l'intransigeance de la rue qui exige de façon constante et continue une rupture radicale avec l'ordre politique ancien et l’instauration d’une nouvelle république. Des exigences auxquelles le pouvoir tente d'apporter des solutions cosmétiques et insuffisantes, jugent les manifestants à travers de nombreuses pancartes et banderoles.
S. A. M.
