Ce 18e vendredi du Hirak a été surtout consacré à
l’unité nationale que des manifestants sur la place Émir Abdelkader, à
Mascara, ont défendue bec et ongles à haute voix. Gaïd Salah en aura
pris pour son grade avec une série de mots d’ordre hostiles au chef
d’Etat major.
Un citoyen s’interpose et demande de la modération dans les propos et un autre de répondre à celui-ci «Vous avez vu comment ils les ont tabassés à Alger et viendra un jour où vous ne pourrez pas sortir». Un autre déclarera que la question de l’identité ne pouvait être traité par un matraquage policier. D’autres slogans se font entendre «Arbi, Amazighi, Mzabi, Targui et Chaoui khawa khawa», ou «c’est la différence qui fait notre force alors restons unis pour que le pouvoir dégage dans son intégralité».
À ce propos un autre ajoutera, «le pouvoir réel c’est l’armée qui place qui elle veut à la tête du pays depuis 1962, alors y en marre». D’autres manifestants reviennent à la charge en écorchant une nouvelle fois Gaïd Salah.
Au cours du parcours, une halte sera observée devant le siège de la mouhafadha du FLN en chargeant son secrétaire général Djemaï et lui demandant de dégager. L’un des moments les plus importants de ce vendredi sera quand un citoyen tentera de déployer un drapeau amazigh qu’un autre tentera de lui confisquer s’ensuit alors l’intervention des plusieurs manifestants qui hisseront sur leurs têtes le drapeau amazigh en scandant «Makanche fitna, makanche régionalisme, kebayel Khawetna».
M. Meddeber
Un citoyen s’interpose et demande de la modération dans les propos et un autre de répondre à celui-ci «Vous avez vu comment ils les ont tabassés à Alger et viendra un jour où vous ne pourrez pas sortir». Un autre déclarera que la question de l’identité ne pouvait être traité par un matraquage policier. D’autres slogans se font entendre «Arbi, Amazighi, Mzabi, Targui et Chaoui khawa khawa», ou «c’est la différence qui fait notre force alors restons unis pour que le pouvoir dégage dans son intégralité».
À ce propos un autre ajoutera, «le pouvoir réel c’est l’armée qui place qui elle veut à la tête du pays depuis 1962, alors y en marre». D’autres manifestants reviennent à la charge en écorchant une nouvelle fois Gaïd Salah.
Au cours du parcours, une halte sera observée devant le siège de la mouhafadha du FLN en chargeant son secrétaire général Djemaï et lui demandant de dégager. L’un des moments les plus importants de ce vendredi sera quand un citoyen tentera de déployer un drapeau amazigh qu’un autre tentera de lui confisquer s’ensuit alors l’intervention des plusieurs manifestants qui hisseront sur leurs têtes le drapeau amazigh en scandant «Makanche fitna, makanche régionalisme, kebayel Khawetna».
M. Meddeber
