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GRANDE-POSTE, TUNNEL DES FACULTÉS ET IMMEUBLE «EX-LA PARISIENNE» Trois lieux emblématiques de la manifestation populaire

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

Depuis le 22 février dernier, la Grande-Poste, le tunnel des Facultés d’Alger et l’immeuble «l’ex-Parisienne», tous les trois à Alger-Centre, sont sortis de l’anonymat. Le mérite revient au mouvement populaire contre le système politique en place qui a fait de ces trois espaces de la capitale des lieux emblématiques de la protestation.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L’épicentre de la contestation s’est déplacé depuis quelques semaines à la Grande-Poste, à Alger-Centre. Pourtant, des décennies durant, l’espace privilégié des manifestants et contestataires était la place du 1er-Mai.
Chaque vendredi, les manifestants commencent d’abord par occuper la place de la Grande-Poste avant de prendre d’assaut les autres places et rues de la capitale. Les étudiants, qui se sont appropriés les mardis pour marcher à leur tour sur Alger, ont gardé, depuis le début de ce mouvement de protestation, la Grande-Poste comme point de repère et de départ. Idem pour les différentes catégories professionnelles qui, elles aussi, se donnent toujours rendez-vous à la Grande-Poste.
Devenues un lieu de pèlerinage pour tous ces manifestants, les marches de la Grande-Poste sont, désormais, la tribune d’où fusent différents slogans et brandies de nombreuses banderoles. Ce même perron est, parfois, occupé par des artistes anonymes qui se livrent à des improvisations de brefs passages de pièces théâtrales et de chants contestataires. Le tunnel des Facultés d’Alger, situé entre la rue Pasteur et la place Maurice-Audin, est, lui également, entré dans les annales du mouvement populaire contre le système politique qui sévit depuis vingt ans. Sur les réseaux sociaux, les internautes l’ont baptisé «Ghar Hirak» (grotte du mouvement populaire), un jeu de mots sur Ghar Hira (la grotte près de La Mecque où le prophète Mohamed a reçu les premières révélations de Dieu) et Hirak, le nom arabe du mouvement populaire.
Incontournable à travers les nombreuses marches depuis le 22 février dernier, ce tunnel est pour les manifestants l’endroit idéal pour allumer leur fumigène. C’est aussi le passage où leurs slogans et chants résonnent le mieux. La plupart des protestataires marquent leur passage en immortalisant ces instants avec des selfies. Les décors lumineux dont est doté le tunnel des Facultés d’Alger enjolivent davantage les vidéos et les photos prises à l’intérieur.
Seules les personnes claustrophobes évitent ce passage puisque le nombre important des contestataires rend le mouvement assez lent à l’intérieur de ce tunnel. A quelques mètres du jardin Khemisti, l’immeuble l’ex-Parisienne, encore en construction, fait partie, lui aussi, des lieux emblématiques de la protestation. Seulement pour des raisons de sécurité, l’accès à cette bâtisse est interdit depuis vendredi 22 mars. Elle est protégée par des fils barbelés et gardée par des policiers.
L’immeuble ex-La Parisienne a abrité, pendant trois vendredis consécutifs, des centaines de manifestants qui, perchés sur les différents étages, agitaient le drapeau algérien, lançaient des chants et slogans et brandissaient des pancartes. L’avantage c’est que ces jeunes, pour la plupart, sont visibles à des dizaines de mètres. Les photos et vidéos diffusées sur internet mettent, justement, en valeur les dimensions imposantes de cet immeuble grouillant de monde. Depuis, il est surnommé sur les réseaux sociaux : le Palais du peuple.
Ry. N.

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